jeudi 29 octobre 2015

Jeudi 29 octobre 2015 au Colisée  de Mascara  à 18h00
 
Projection du film "Zabana !"
 
Synopsis
19 Juin 1956 : Ahmed Zabana, premier militant algérien guillotiné.
De 1956 à 1962 : 222 militants algériens furent passés sous la guillotine.
Le film relate les derniers moments du premier militant algérien, Ahmed Zabana, guillotiné en juin 1956.
15 février 1956 : Le gouvernement vote l’usage de la guillotine contre les nationalistes algériens, condamnés à la peine capitale. François Mitterrand est ministre de la Justice.
19 juin 1956 : Ahmed Zabana, trente ans, est exécuté à l’aube à Alger. La lame s’arrêtera deux fois, avant de décapiter, à la troisième tentative, celui qui deviendra le premier guillotiné de la Guerre d’Algérie.

Fiche  technique :
Réalisateur(s) : Ould Khelifa, Saïd
Pays de production : Algérie
Année 2012 / 110’
Scénario Azzeddine Mihoubi
Image Marc Koninckx
Montage Jean Dubreuil
Son Franck Flies, Eric Tisserand
Musique Michel Wintsch
Production AARC - Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel
Laith Media
Avec Imad Benchenni, Nicolas Pignon, Khaled Benaïssa, Laurent Gernigon et la Participation exceptionnelle de Anne Richard

 

jeudi 22 octobre 2015

Jeudi 22 octobre 2015 au Colisée  de Mascara  à 18h00
 
Projection du film "Cromwell"
 

Cromwell est un film historique britannique réalisé par Ken Hughes, sorti en 1970.

Synopsis

En 1640 Oliver Cromwell, un Puritain membre du Parlement, s'inquiète des injustices commises sous le règne de Charles Ier et craint que la reine Henriette Marie, une Catholique, ne pousse son mari à modifier les rites de l'Église d'Angleterre. Après que Charles a envoyé ses troupes à l'intérieur du parlement pour en prendre le contrôle, Cromwell et ses amis l'accusent de trahison. Une guerre civile éclate entre les Têtes rondes, partisans du Parlement, et les Cavaliers, partisans du roi. Après la bataille de Edgehill, Cromwell décide d'entraîner ses troupes, qui gagnent la bataille de Naseby. La reine et le Prince de Galles s'enfuient, mais Charles Ier est pris et jugé devant le Parlement. En 1649, Charles est déclaré coupable et décapité. Cromwell retourne à Londres, dissout le Parlement, et se fait nommer Lord Protecteur, un titre qui lui donne des pouvoirs quasi dictatoriaux.


Fiche technique

    Titre original : Cromwell
    Réalisation et scénario : Ken Hughes
    Réalisation (seconde équipe) : Harold F. Kress
    Direction artistique : Herbert Westbrook
    Décors : John Stoll
    

Distribution

    Richard Harris  : Oliver Cromwell
    Alec Guinness  : Charles Ier d'Angleterre
    Robert Morley : Comte de Manchester
    Dorothy Tutin  : Henriette Marie de France
    Frank Finlay  : John Carter (en)
    Timothy Dalton  : Prince Rupert du Rhin
    Patrick Wymark  : Comte de Strafford
    Patrick Magee : Hugh Peter (en)
    Nigel Stock : Sir Edward Hyde
    Charles Gray  : Lord Essex
    

Distinctions

Récompenses

    Oscars 1971 : Oscar de la meilleure création de costumes pour Vittorio Nino Novarese
    Festival international du film de Moscou 1971 : Meilleur acteur pour Richard Harris

Nominations

    Oscars 1971 : Frank Cordell pour l'Oscar de la meilleure musique originale
    Golden Globes 1971 : Frank Cordell pour le Golden Globe de la meilleure musique de film
    BAFTA 1971 : Vittorio Nino Novarese pour le British Academy Film Award des meilleurs costumes
    Festival international du film de Moscou 1971 : film en compétition


Mohamed Elkeurti : Président du Ciné Club de Mascara  : 

"1640, en Angleterre, le parlement animé par le riche fermier puritain Olivier Cromwell refuse au roi Charles 1er les troupes dont il a besoin pour attaquer l’Écosse. Suite à cette affaire la guerre civile éclate, au terme de laquelle Cromwell victorieux obtient la condamnation à mort du roi. Olivier lui aussi accède au pouvoir par la force mais pour l’édification de la « démocratie »
Un film historique qui fonctionne bien .Le récit est sobre et correspondant à la narration
nécessaire historique du sujet. Les personnages sont crédibles et bien campés et les acteurs (dont Richard Harris et Alec Guinness ) qui les animent sont d’une pleine de force et de véracité et d’une grande composition. Le film décortique très bien les différents instants de l’intrigue, et suis une logique compréhensible pour tout un chacun. Un film nullement bavard et statique, au contraire, une œuvre pleine de phrases coutes et acérée. (Je ne dirais pas autant, concernant celles qui ont échafaudées le débat).
Enfin, un film qui nous prend malgré sa longueur (environ 2H30), riche qui entremêle les destinées des individus qui font l’Histoire.
Notre ami Bessakra Kouider, qui anima les débats s’en est tiré très bien par ses connaissances atypiques.
"  ...

 

 

jeudi 15 octobre 2015

Jeudi 15 octobre 2015 au Colisée  de Mascara  à 18h00
 
Projection du film "Timbuktu"
 
 
Timbuktu, aussi appelé Le Chagrin des oiseaux1, est un film dramatique franco-mauritanien réalisé par Abderrahmane Sissako, sorti en 2014.
Suite à un attentat à Tombouctou, le tournage se déroule à Oualata (Mauritanie), sous protection de l'armée mauritanienne2. Le film est présenté en sélection officielle au festival de Cannes 2014 – dont c'est le seul long métrage africain en compétition3 – où il remporte le Prix du jury œcuménique et le Prix François-Chalais récompensant les valeurs du journalisme4. Il est sélectionné pour représenter la Mauritanie à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère aux Oscars du cinéma 20155. Il est récompensé par sept Césars en 2015 dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur.

Synopsis
Au Mali, des islamistes envahissent la ville de Tombouctou et y imposent la charia. Ils bannissent la musique, le football, les cigarettes, procèdent à des mariages forcés, persécutent les femmes et improvisent des tribunaux qui rendent des sentences injustes et absurdes. Malgré la férocité de leur répression, la population résiste avec courage, souvent au nom d'une autre conception de l'islam.
Kidane est un éleveur touareg vivant dans le désert avec sa femme et sa fille. D'abord épargnée, sa famille va bientôt subir les nouvelles lois islamiques, à l'occasion d'un conflit avec un autre habitant.

Fiche technique
  • Titre : Timbuktu
  • Titre alternatif : Le Chagrin des oiseaux
  • Réalisation : Abderrahmane Sissako
  • Scénario : Abderrahmane Sissako et Kessen Tall
  • Pays d'origine : France et Mauritanie
  • Langues originales : tamasheq, arabe, français, songhaï, bambara


Distribution


  • Ibrahim Ahmed (nom de scène : Pino Desperado) : Kidane
  • Toulou Kiki : Satima
  • Abel Jafri : Abdelkrim
  • Fatoumata Diawara : Fatou, la chanteuse
  • Hichem Yacoubi : un djihadiste
  • Kettly Noël : Zabou

Production


Le cinquième film de Sissako est inspiré par l'histoire vraie d'un jeune couple non-marié qui a été lapidé par des islamistes dans une région du nord du Mali appelée Aguel'hoc. Pendant l'été 2012, le couple a été amené au centre de son village, placé dans deux trous creusés dans le sol, et lapidé jusqu'à ce que mort s'ensuive devant des centaines de témoins.
Selon le journaliste Nicolas Beau, Sissako voulait au départ réaliser un film sur l'esclavage en Mauritanie, ce que refusait son président Mohamed Ould Abdel Aziz. Sissako aurait alors accepté de réaliser un film sur les djihadistes, avec le soutien du régime mauritanien qui a fourni des moyens financiers et humains.

Réception critique

Pour Télérama, le film est une œuvre réfléchie et de courage en réaction à l'occupation de la ville de Tombouctou par les djihadistes en 2012, et a comme qualités « l'intelligence, l'esprit, l'humour, le raffinement, la beauté. » Il devait d'ailleurs être projeté au festival Ramdam en janvier 2015 en Belgique, mais a été déprogrammé en raison de menaces terroristes. Pour Le Monde, l'intelligence du film est de ne pas diaboliser les bourreaux, mais de les remettre à leur place d'hommes, « grotesques, sinistres et hypocrites. »

Distinctions

Récompenses

  • Festival de Cannes 2014 : Prix du jury œcuménique et Prix François-Chalais (sélection officielle)
  • Festival international du film francophone de Namur 2014 : Bayard d'or du meilleur film, Bayard d'or du meilleur scénario et Prix du jury junior
  • Grand prix de l'Union de la critique de cinéma
  • Prix Humanum 2014 de l'UPCB / UBFP - Union de la presse cinématographique belge
  • Prix Lumières du meilleur film et du meilleur réalisateur à la 20e cérémonie des Prix Lumières
  • Prix du meilleur film français du syndicat de la critique de cinéma 2014
  • 2015 : 40e cérémonie des César
    • Meilleur film
    • Meilleur réalisateur
    • Meilleur scénario original
    • Meilleure photographie
    • Meilleure musique
    • Meilleur montage
    • Meilleur son
  • Globes de Cristal 2015 :
    • Meilleur film

Nominations et sélections

  • AFI Fest 2014 : sélection « World Cinema »
  • Festival du film de Sydney 2014
  • Festival international du film de Toronto 2014 : sélection « Masters »
  • Oscars du cinéma 2015 : meilleur film en langue étrangère16
  • Satellite Awards 2015 : meilleur film en langue étrangère
  • Césars 2015 :
    • Meilleurs décors

Avis de quelques membres du Ciné Club :

"j'ai assisté à un quart d'heure de projection de ce film ,et j'ai décidé de sortir ,ce qui m'a étonné c'est qu'il a raflé 7 césars !!!!un film pour justifier la guerre au mali, ni plus ni moins " ...Herir Abdelhak

"Abderahmane Sissako est un artiste de l émotion du beau mais aucun engagement réel pour embellir l image de l islam. "...Jardin d'enfants Aladin

"...Quand l'art est au service de la propagande!....je comprends bien, et mieux ses sept palmes!.... " ...Kouider Bessakra 


 

jeudi 8 octobre 2015

Jeudi 8 octobre 2015 au Colisée  de Mascara  à 18h00
 
Projection du film "Taxi Téhéran"
 
 
Taxi Téhéran (en persan : تاکسی, Taxi) est un faux documentaire iranien écrit, réalisé et produit par — et mettant en vedette — Jafar Panahi. Le film, présenté à la Berlinale 2015, y remporte l'Ours d'or du meilleur film1 et le prix FIPRESCI.
Le film présente un portrait de Téhéran, la capitale iranienne, filmé depuis un taxi conduit par Panahi, et dont les passagers sont des personnalités sociales et politiques iraniennes ainsi qu'une femme transportant un poisson rouge dans un aquarium, rappelant celui de son film Le Ballon blanc. Comme ses deux films précédents, Ceci n'est pas un film et Pardé, le film a été produit malgré l'interdiction de réaliser des films pour une période de vingt ans.

Synopsis
Hommes et femmes, jeunes et vieux, riches et pauvres, traditionalistes et modernistes, vendeur de vidéo pirates et défenseur des droits de l'homme, se retrouvent tour à tour assis sur le siège passager d'un conducteur inexpérimenté qu'ils appellent Aghayé Panahi en persan : آقای پناهی, Mr. Panahi).

Fiche technique
  • Titre : Taxi
  • Titre original : تاکسی
  • Réalisation : Jafar Panahi
  • Scénario : Jafar Panahi
  • Production : Jafar Panahi
  • Compagnies de production : Jafar Panahi Film Productions
  • Durée : 82 minutes
  • Pays de production : Iran

Production

L'œuvre est sélectionnée en compétition dans la section principale du 65e Festival international du film de Berlin où elle est projetée en première mondiale le février 2015. Le film a la particularité de ne pas avoir de générique afin de ne pas dévoiler l'identité des passagers du taxi auxquels le chauffeur ne demande jamais de régler leur course. Le film se termine par ce texte rédigé par le cinéaste : « Le ministère de l’Orientation islamique valide les génériques des films distribuables. À mon grand regret, ce film n’a donc pas de générique. J'exprime ma gratitude à tous ceux qui m’ont soutenu. Sans leur précieuse collaboration, ce film n’aurait pas vu le jour. ».
Le février 2015, l'Ours d'or est attribué au film.

Distinctions :

Récompenses

  • Berlinale 2015 :
    • Ours d'or
    • Prix FIPRESCI (Fédération internationale de la presse cinématographique)