jeudi 31 décembre 2015

Jeudi 31  décembre 2015 au Colisée  de Mascara  à 18h00 

  Projection du film  

 "Là-haut"

Là-haut (Up) est le dixième long-métrage d'animation en images de synthèse des studios Pixar, sorti en 2009et réalisé par Pete Docter (Monstres et Cie), et Bob Peterson, qui en signe également le scénario. Il raconte l'histoire du veuf octogénaire Carl Fredricksen (doublé par Edward Asner) qui, grâce à des ballons gonflés à l'hélium, envole sa maison vers l'Amérique du Sud accompagné du jeune scout Russell (Jordan Nagai) pour accomplir une promesse qu'il avait faite à sa femme décédée.
Il a été projeté le 13 mai 2009 en ouverture de la 62e édition du Festival de Cannes, devenant le premier film d'animation à ouvrir ce festival. Le film est un grand succès et rapporte 731 millions de dollars au box-office. Il a été reconnu pour son humour et son émotion ; l'interprétation de Carl par Ed Asner a été prisée par les critiques. Le film a reçu le Golden Globe du meilleur film d'animation en 2010 ainsi que l'oscar du meilleur film d'animation en 2010.

Synopsis
Carl Fredricksen, petit garçon, rêve d'être un explorateur depuis qu'il a vu aux actualités du cinéma les exploits de Charles Muntz, célèbre aventurier qui, à bord de son dirigeable et accompagné de ses chiens, a découvert les chutes du Paradis, untepuy perdu au Venezuela, mais qui ensuite a ramené un squelette qui a été considéré comme un faux par les scientifiques, ce qui a contraint Charles à aller en Amérique du Sud dans un seul but : prouver qu'il a raison. Jouant dans la rue en imitant son héros, Carl fait la connaissance d'Ellie, une petite fille délurée qui partage le même rêve que lui.
Des années plus tard, Ellie et Carl se marient et rêvent d'aller jusqu'aux chutes du Paradis. Mais les mauvaises nouvelles s'accumulent : le couple ne peut pas avoir d'enfant et les économies pour leur grand voyage sont écornées par les aléas de la vie. Quand Carl peut enfin acheter des billets d'avion pour l'Amérique du Sud, Ellie tombe malade et meurt. Carl reste seul dans sa maison, la dernière debout dans un quartier de style victorien que les engins de chantier rasent pour construire des immeubles modernes. Mais Carl, qui a maintenant 78 ans, refuse de vendre sa demeure et de partir en maison de retraite.
Un jour, un jeune «explorateur» (similaire à un scout) nommé Russell vient frapper à sa porte et lui demande s'il peut lui rendre service : il veut obtenir son badge d'aide aux personnes âgées. Pour se débarrasser de lui, Carl l'envoie à la recherche d'un oiseau imaginaire nommé le dabou qui viendrait la nuit piétiner ses fleurs… Peu de temps après, un des camions du chantier renverse la boîte aux lettres de Carl ; celui-ci panique et, en voulant repousser l'ingénieur qui veut réparer les dégâts, il le frappe à la tête avec sa canne et le blesse. La compagnie saisit l'occasion pour lui intenter un procès et le faire placer en maison de retraite.
Le jour où les employés de la résidence de retraite du Grand Chêne viennent chercher Carl, la maison s'envole grâce à des milliers de ballons attachés par l'intérieur de la cheminée : Carl part accomplir son rêve, aller s'installer aux chutes du Paradis. Mais il découvre que Russell était sur son palier au moment du décollage. Réticent à le faire rentrer, Carl finit par accepter. Après un orage qui a menacé leurs vies, le vieil homme se réveille et commence à faire descendre la maison, mais lorsqu'il touche enfin le sol, il aperçoit les chutes du paradis… de l'autre côté de la falaise où la maison s'est posée. Énervé, il avance avec Russell, qui l'aide à tirer la maison à l'aide de cordes.
Plus loin, des chiens poursuivent quelqu'un ou quelque chose. Ils coursent jusqu'à ce que leurs colliers fassent un bruit assourdissant, dû à l'appareil auditif de Carl, qui vient d'arriver dans la jungle. Là, Russell annonce qu'il doit aller au "petit coin". Après avoir fini, alors qu'il mange du chocolat, il se rend compte qu'il lui en manque un bout. Il aperçoit alors un bec bariolé, et en conclut que c'est le petit dabou. Mais il voit alors un animal se dresser devant lui, et revient avec lui. Il pose des questions à Carl sur le dabou et le vieil homme lui répond « oui » tout le temps. Lorsque Russell en conclut que son animal est bel et bien l'oiseau dont parle Carl au début du film, Carl se retourne et voit l'animal géant, que Russell a baptisé Kevin. Incrédule, Carl refuse de le garder, mais l'oiseau et le jeune explorateur sont devenus inséparables. Carl se voit donc contraint de dire oui une fois de plus. Ils avancent encore, et trouvent un chien, Doug, qui parle grâce à un collier. Il se révèle adorable, mais l'oiseau saute sur lui. Seul l'enfant parvient à convaincre le dabou de cesser.
Mais les chiens eux, discutent. Leur chef, qui a la voix déformée à cause de son collier cassé, contacte Doug, qui semble être incapable du prodige d'avoir l'animal, juste pour rire. Ce dernier dit qu'il a l'oiseau, mais évidemment, personne ne le croit, et ce jusqu'à ce qu'il se tourne vers ce dernier. Les chiens courent alors pour retrouver Doug. Puis, le vieillard tente de se débarrasser du chien et de l'oiseau pour être tranquille, mais il n'y parvient pas, et c'est sur des rochers qu'ils se réunissent tous. Le dabou crie alors et Doug explique qu'ELLE appelle ses petits. Étonné que Kevin soit une femelle, Russell est triste de devoir laisser le volatile rejoindre ses oisillons. C'est à ce moment que les trois chiens, Alpha (un doberman), Beta (un rottweiler) et Gamma (un bouledogue), arrivent et demandent à Doug où est son prisonnier, et le canin dit qu'il l'a perdu. Alors que les deux humains tentent de s'échapper en s'opposant à l'idée imposée par les animaux de les accompagner en tant que prisonniers, ils décident de les suivre, voyant la férocité dans les yeux des chiens. Ils arrivent dans une meute de chiens, où ils sont sur le point d'être dévorés.
Mais là, ce qui semble être leur maître leur dit de cesser. La personne s'avère être Charles Muntz. Ce dernier annonce que les deux personnages sont désormais leurs invités. Les deux protagonistes attachent la maison au mur pour entrer dans le dirigeable de l'explorateur. Les chiens préparent le banquet des invités, alors que Doug a reçu la collerette de la honte et qu'Alpha s'est fait réparer son collier, lui redonnant la voix qu'il avait avant. Charles Muntz montre à ses invités ses squelettes d'animaux trouvés et mange ensuite avec eux. Durant le repas, Russell parle involontairement de Kevin, et malgré une tentative de Carl pour éviter le sujet et alors que l'oiseau est repéré par Muntz, ce dernier révèle son vrai visage en parlant de tous les explorateurs qu'il a tué pour ne pas qu'on l'entrave dans sa quête de l'oiseau, unique raison pour laquelle il est resté aux Chutes du Paradis. Fredricksen et l'enfant s'enfuient en courant dans les montagnes pour sauver leurs vies. Ils se débarrassent des chiens grâce à Doug qui a ralenti la meute et Kevin qui les a fait courir plus rapidement. Les chiens reviennent bredouilles, mais l'oiseau est blessé. Carl décide de l'aider à retrouver sa progéniture, mais ils sont localisés par l'ennemi, qui brûle la maison de Carl, le forçant à choisir entre cette dernière et l'oiseau. Carl choisit la première, et Russell n'en revient pas de cet acte. Le feu est éteint, et le lendemain, Russell boude. Alors que Carl découvre dans son livre d'aventures des photos de mariage dans les cases du livre d'aventure du début dans lequel Ellie avait mis des images, avec à la fin un mot pour encourager Carl à passer à autre chose, le jeune garçon s'envole seul avec des ballons pour tenter sauver Kevin.
Il arrive au dirigeable et se fait capturer, et, au moment d'être lâché dans le vide, est sauvé par Carl qui est accompagné de Doug. Il attache la maison à la porte du dirigeable et entre pour sauver l'oiseau géant. Ils entrent par les conduits d'aération et arrivent juste sur la cage où, avec une balle de la canne de Carl, ils distraient les chiens. Ils referment la porte et libèrent l'oiseau et la maison se détache à ce moment de la porte. La corde tombe et Russell s'y accroche. Il essaye de remonter mais Muntz a déjà envoyé des chiens sur des avions pour attaquer la maison. Alors que Carl et les deux bêtes arrivent dans la salle des squelettes animaliers, Charles tente de tuer Carl avec une épée. Doug empêche cela, mais il est envoyé avec les autres chiens de la meute ; Carl doit se battre avec sa canne. Les deux vieux hommes arrêtent après un mal de dos. C'est le moment où Doug se retrouve dans un cul-de-sac. Il recule, mais pendant ce temps Muntz a coincé Fredricksen et s'apprête à le tuer, tentative annulée par un crachat de dentier de la part de ce dernier. Fou, l'antagoniste détruit toute sa collection, dont une autre partie tombera dans les airs lorsque Doug fera tourner accidentellement le dirigeable. Kevin et Carl montent au-dessus du dirigeable et Muntz a une autre idée plutôt que les poursuivre. Russell de son côté s'est débarrassé des avions, et pose la maison sur le dirigeable pour récupérer les trois personnages, dont Doug qui est devenu alpha en mettant la collerette de la honte au précédent alpha, dont le collier est à nouveau cassé. Ils s'apprêtent à entrer, quand leur adversaire revient carabine en main. Il force Carl à retenir la maison et tente d'entrer. Tout à coup, Carl a une idée : il ordonne à l'enfant de saisir les deux bêtes et alors que leur ennemi parvient à entrer, Fredricksen montre du chocolat. Kevin ne résiste pas et saute de la fenêtre tandis que la maison se détache du dirigeable. Charles saute aussi, mais des ballons s'accrochent à ses pieds, qui se détachent et le font tomber dans l'océan.
Carl ne voit rien indiquant la position des trois autres, mais il est rassuré de les voir accrochés à la corde qui retenait la maison. Ils remontent, et alors que Russell s'excuse pour sa maison en train de tomber, Carl répond que c'est juste une maison et plus tard, le dabou est relâché près de ses petits. La mère part avec ses petits, et les deux protagonistes prennent le contrôle du dirigeable.
Lors de la cérémonie des apprentis explorateurs, le père de Russell n'est pas là, car comme ce dernier l'a dit plus tôt, il n'est jamais là. C'est donc Carl qui vient à sa place et aussi pour que le badge d'assistance à personne âgée ne soit pas donné pour rien. Russell reçoit cependant en plus le badge d'explorateur d'Ellie que le vieil homme avait gardé durant toutes ces années. Le film prend fin alors que les deux héros mangent une glace en jouant à un des jeux favoris de l'enfant.
Le dernier plan du film montre les Chutes du Paradis avec la maison qui repose désormais dessus, comme Carl l'avait promis à sa femme.

Fiche technique

Distinctions

Récompenses

Oscars du cinéma 2010 :
Meilleur film d'animation
Meilleure musique de film pour Michael Giacchino
Golden Globes 2010 :
Meilleur film d'animation
Meilleure musique de film pour Michael Giacchino
British Academy Film Awards 2010 :
Meilleur film d'animation
Meilleure musique de film pour Michael Giacchino
Nominations

Oscars du cinéma 2010 :
Meilleur film
Meilleur scénario original pour Bob Peterson, Pete Docter et Thomas McCarthy
Meilleur montage sonore pour Michael Silvers et Tom Myers
British Academy Film Awards 2010 :
Meilleur scénario original pour Bob Peterson, Pete Docter et Thomas McCarthy
Meilleur son pour Michael Silvers et Tom Myers et Michael Semanick


jeudi 24 décembre 2015

Jeudi 24 décembre 2015 au Colisée  de Mascara  à 18h00 

  Projection du film  

 "Blancanieves"





Blancanieves est un film fantastique hispano-français coproduit, écrit et réalisé par Pablo Berger et sorti en2012. Il s'agit d'une nouvelle adaptation de Blanche-Neige.

Synopsis
Dans les années 1920 à Séville, Antonio Villalta, un célèbre matador est grièvement blessé par un taureau lors d’un combat. Au même moment, son épouse meurt lors de l’accouchement de leur fille Carmen. Attirée par la fortune de l’homme, Encarna, l’infirmière qui s’était occupé d’Antonio Villalta, épouse ce dernier. N’ayant jamais connu sa mère et ne voyant jamais son père, la petite Carmen passe les premières années de sa vie aux côtés de sa grand-mère Doña Concha, mais celle-ci décède subitement.
Carmen est désormais conduite à la luxueuse propriété habitée par Encarna, qui la réduit au rang de domestique, avec pour interdiction formelle de se rendre à l’étage de l’habitation.
Un beau jour, alors que son animal de compagnie, un coq dénommé Pepe, s’échappe dans l’habitation, la petite Carmen se rend à l’étage. Elle découvre dans une pièce son père, désormais tétraplégique et également sous la coupe d’Encarna, qui le méprise totalement et qui utilise sa fortune pour mener une vie de luxe et fréquenter d’autres hommes. Pendant les mois suivants, la fillette rejoindra clandestinement son père chaque fois qu’elle le pourra. Celui-ci fera son éducation et lui apprendra notamment la tauromachie.
Encarna découvre un jour le pot aux roses et pour se venger tue le coq de Carmen qu’elle lui prépare au dîner, en la menaçant de l’exécuter elle aussi si elle lui désobéit encore. Quelque temps après, Encarna pousse la chaise roulante de son mari dans les escaliers pour faire croire à une mort accidentelle. Elle envoie un de ses employés exécuter Carmen, qui la laisse pour morte après l’avoir noyée.
Inconsciente et amnésique mais vivante, Carmen est recueillie par un groupe de nains qui constituent une troupe itinérante de matadors, qui la baptisent Blancanieves. Elle décide de les suivre. Un jour, elle descend dans l’arène pour sauver un des personnages de la troupe lors d’un combat avec un taureau et les autres découvrent alors ses qualités de matador. Le succès allant croissant, la troupe se retrouve à l’honneur dans l’arène principale de Séville. Encarna reconnait Carmen sur l’affiche et se rend à l’arène avec une pomme contenant un poison puissant. Jaloux de la popularité de Blancanieves, le matador principal de la troupe intervertit les plaques correspondant aux taureaux désignés pour chaque matador et Blancanieves se retrouve face au plus gros taureau de la journée. Elle sort malgré tout victorieuse de cette joute et est encensée par le public de l’arène. Le public ayant voté contre la mise à mort du taureau, celui-ci est reconduit vers le toril.
Pendant l’ovation, Encarna se rapproche de la piste pour offrir la pomme à Blancanieves. Bien qu’ayant reconnu la femme qui l’a fait tant souffrir, elle accepte la pomme et meurt aussitôt. Ayant compris ce qui venait de se passer, les autres matadors poursuivent Encarna, qui s’est réfugiée dans le toril et succombe face au taureau.
Les nains se reconvertissent en artistes de foire, utilisant même le corps embaumé de Blancanieves comme attraction.


Fiche technique
Distribution
Distinctions
Récompenses


Nominations et sélections

jeudi 17 décembre 2015

Jeudi 17 décembre 2015 au Colisée  de Mascara  à 18h00 

  Projection du film  

 "Dersu Uzala"





Dersu Uzala (en russe : Дерсу Узала) est un film soviéto-japonais réalisé par Akira Kurosawa, sorti en 1975, d'après le livre éponyme de Vladimir Arseniev, publié en 1921.

Synopsis
Ce film relate l'improbable mais très forte amitié entre un autochtone sibérien (un Hezhen) et un topographe russe, au début du xxe siècle. Il est tiré du récit autobiographique de l'officier-topographe Vladimir Arseniev, chargé par l'Armée impériale russe de faire le relevé de terres alors encore inexplorées dans la vallée de l'Oussouri, à la frontière chinoise. Au cours d'une expédition topographique durant l'été 1902, le jeune Arseniev rencontre Dersu Uzala, un chasseur golde qui vit du commerce des peaux de zibelines et connaît très bien la taïga. Sous l'impulsion d'Arseniev, le détachement de soldats finit par adopter le vieil homme aux yeux bridés, qui vit depuis des années dans la forêt depuis la mort de sa femme et son fils emportés par une épidémie de variole. Dersu devient le guide de l'expédition et se prend d'amitié pour Arseniev qu'il appelle respectueusement « Capitaine ». Lorsque tous deux s'égarent au crépuscule dans une toundra balayée par un blizzard, c'est Dersou, grâce à son ingéniosité, qui leur sauve la vie. L'expédition terminée, chacun doit partir de son côté.

Mais cinq ans plus tard, en 1907, alors qu'il dirige une nouvelle expédition topographique dans la taïga, Arseniev retrouve par hasard Dersou. Le vieil homme redevient son guide ; jusqu'au jour où il tire sur un tigre de Sibérie qui rôde autour de l'équipe. Dersu blesse l'animal sans le tuer, présage de malheur chez les Mongols. À compter de ce moment, Arseniev assiste impuissant à la transformation de son ami : celui-ci vieillit, sa vue baisse tellement qu'il ne peut plus chasser pour assurer sa survie ; le vieil homme en devient presque aigri. Il se résout finalement à accepter l'asile que lui offre Arseniev dans sa propre maison, auprès de sa femme et de son fils, à Khabarovsk.

Loin de la taïga, et malgré l'affection que lui porte la famille Arseniev, Dersu dépérit, ne supportant pas les règles de la vie citadine. Il implore alors le capitaine de le laisser repartir sur les lieux auxquels il est attaché. Arseniev accepte à contrecœur, et lui offre en cadeau d'adieu un très bon fusil lui appartenant. Quelque temps plus tard, l'officier est prévenu par un télégramme de la police que le cadavre d'un vieil homme a été retrouvé non loin de la voie ferrée du Transibérien, à une vingtaine de kilomètres au sud de Khabarovsk, en possession de son adresse, et qu'il doit venir l'identifier avant qu'il soit enterré sur place. Le capitaine reconnaît alors le corps de Dersu qui a été probablement tué par un bandit, car le fusil a disparu. Lorsque Arseniev, revient au cours de l'année 1910 sur les lieux où son ami est enterré, la tombe a été détruite, les arbres coupés pour construire une ville : Korfovskaïa.
Commentaire
Kurosawa a réalisé un film sur la nature et sur l'homme, où d'anciennes légendes sibériennes se mêlent à d'infinis paysages de taïga ; où on découvre des tactiques de survie dans des conditions climatiques extrêmes.


Fiche technique
Titre : Dersu Uzala (Derzu Uzala)
Réalisation : Akira Kurosawa, d'après un livre de Vladimir Arseniev
Scénario : Akira Kurosawa, Youri Naguibine, d'après deux livres de voyage de Vladimir Arseniev
Pays : URSS, Japon
Langue : russe
Format : Couleur - 70 mm
Durée : 141 min (2 h 21)
Date de sortie : 1975


Distribution
Maksim Mounzouk : Dersu Uzala
Youri Solomine : Vladimir Arseniev
Svetania Daniltchenko : Anna, son épouse


Autour du film
Le scénario du film est tiré du livre éponyme de Vladimir Arseniev, officier et géographe de l'armée du Tsar qui, entre 1902 et 1907, a effectué plusieurs missions d'exploration dans la province de l'Oussouri (dans l'Extrême-Orient russe) pour cartographier la région. Largement autobiographique, le livre raconte l'amitié qui se développe entre l'officier et son guide, authentique « homme des bois » vivant en totale communion avec la nature.
Kurosawa imposa Maksim Mounzouk dans le rôle de Dersu Uzala contre l'avis des producteurs : l'acteur était inconnu et tournait là son premier film.

Récompenses
Le film a été récompensé du Grand Prix au 9e Festival de Moscou et a reçu l'Oscar du meilleur film étranger en 1976.
Un film antérieur, Dersu Uzala a été réalisé en 1961 par Agassi Babaïan à partir du livre de Vladimir Arseniev.
Vladimir Arseniev, Dersu Uzala, présentation et cartographie de Michel Jan, réédition de l'ouvrage de 1939, parution 2007, petite bibliothèque Payot