Les femmes et les enfants d'un village du sud algérien se retrouvent assiégés par des soldats et ne peuvent sortir au risque de ce faire tuer. Petit à petit, ces villageois sont confrontés à la soif. Au point où bientôt se pose pour eux le dilemme de choisir leur mort...
Un film de Lofti Bouchouchi
Algérie, 2015, Fiction, 1h30 minutes
avec Hania Amar, Nadia Kaci, Laurent Maurel
1er Long métrage
Durée : 90 minutes Nationalité : Algérie Année de production : 2015
Réalisateur : Lofti Bouchouchi Scénariste : Yacine Benelhadj d'après une Nouvelle Originale de Mourad Bouchouchi Directeur de la photographie : Hazem Berrabah
Léonard fuit le Cameroun, Hope le Nigéria. Rapprochés par le hasard après avoir traversé le Sahara, ils se retrouvent tous deux confrontés à l’injustice, au racisme, et à la violence une fois arrivés au Maroc. D’abord méfiants, ils vont apprendre à se connaître, puis à s’aimer, et essaieront de traverser ensemble les nombreuses épreuves que réserve le voyage entre le sud du Maroc et l’Europe.
Ramdam Festival - édition 2015 : sélection officielle pour la catégorie Fiction et prix du film le plus dérangeant de la catégorie fiction remis par les organisateurs du festival à la suite de l'annulation du festival pour cause de menaces terroristes.
Ian Gray, un jeune étudiant doctorant en biologie moléculaire, porte ses recherches sur l'évolution de l'œil et pour cela photographie les yeux des humains depuis des années. Il rencontre Sofi, une jeune fille énigmatique, et ont tous deux un coup de foudre et ce malgré leurs notions différentes de la vie, il est scientifique et elle,spiritualiste. Tout bascule lorsqu'elle est victime d'un accident mortel dans un monte-charge.
Après une longue période de deuil, Ian continue ses recherches. Sept ans plus tard, il épouse Karen, sa partenaire de laboratoire, et ont un fils. Sur demande d'un docteur de l'hôpital, le Dr Simmons, des scans de l'iris de l'enfant sont effectués par ce dernier. Les scans correspondent à l'iris d'une personne morte, ce qui est impossible vu que chaque œil est unique. Le couple découvre ensuite qu'en Inde, à Delhi, les yeux d'une jeune fille ont été scannés trois mois auparavant et correspondent à ceux de Sofi. Karen convainc Ian de prendre l'avion et de rechercher la fillette. Il la retrouve et effectue des tests pour vérifier s'il y a des correspondances entre la fillette, qui se nomme Salumina, et Sofi. Les résultats n'étant pas totalement concluants, il est très déçu. Il veut ramener Salumina chez elle, mais en voyant l'ascenseur béant, elle se met à hurler et pleurer, et se cramponne à lui. Ian sait alors que la petite Salumina est la réincarnation de Sofi, son grand amour.
Annie Hall est une comédie de Woody Allen sortie en 1977. Elle remporte l'Oscar du meilleur film, du meilleur réalisateur (Woody Allen), du meilleur scénario (Woody Allen et Marshall Brickman) et de la meilleure actrice (Diane Keaton) en 1978.
Synopsis
Alvy Singer (Woody Allen) est un incurable névrosé, obsédé par la précarité de l'univers, mais également parKafka, le sexe, la mort et Le Chagrin et la Pitié. Il tombe amoureux d'une jeune femme assez délurée, Annie (Diane Keaton), avec qui il développe une relation marquée par de nombreux moments de bonheur jusqu'à ce que surgissent des tensions liées à leurs vies professionnelles respectives.
Woody Allen tourne en fait son propre divorce (en dérision), en utilisant les procédés les plus disparates : le sketch, le dialogue, le monologue intérieur, les interviews, etc.
Le soir où il reçut les Oscars, Woody Allen est parti jouer avec ses amis jazzmen à Manhattan.
Le vrai nom de Diane Keaton était Diane Hall et son surnom était Annie.
Diane Keaton porte ses propres vêtements dans le film.
La scène où Christopher Walken conduit une voiture avait d'abord été coupée au montage. Elle a été restaurée une semaine avant que le film soit achevé.
Annie Hall est le tournant de la carrière de celui qui, jusque là, pouvait passer pour un excellent comique de plus. Mais, comme tout comique, Woody Allen, angoisse chevillée au corps, décida un jour de parler de choses sérieuses désormais, tout en continuant à faire rire.
Ce qui apparaît certain est l'hommage rendu par le cinéaste à celle qui est alors son ancienne compagne, son actrice fétiche (Annie Hall est leur cinquième film ensemble et elle en tournera encore quatre autres) et, sans aucun doute, sa meilleure amie. Lorsqu'Alvy nous confie à la fin du film, parlant d'Annie qu'il vient de revoir après leur séparation : « J'ai compris quelle personne formidable elle était et-et combien c'était chouette juste de la connaître… », qui n'entend pas alors la vraie voix de Woody parlant de Diane ?
Annie Hall synthétise à lui seul tous les films de Woody Allen. Son style, si personnel et si reconnaissable entre tous, éclate à chaque image, à chaque réplique. L'alternance de la pure comédie comme la scène du homard ou de la coke, par exemple, avec les scènes plus nostalgiques (scènes d'enfance), la manière de dynamiter de l'intérieur les moments de pathos (grâce, en général à une réplique à tomber par terre ou à un gag visuel) sont des « marques de fabriques » du cinéaste.
Tous les thèmes alleniens traditionnels sont présents : son amour pour New York doublé de sa haine pour la Californie, Los Angeles et le soleil… Ses névroses obsessionnelles : la mort, les femmes, le sexe, l'antisémitisme, la psychanalyse, les drogues, la prétention intellectuelle… Ses influences tel Ingmar Bergman, Groucho Marx ou Sigmund Freud… Ses souvenirs d'enfance récurrents… Sa paranoïa…
Woody Allen nous dit que la vie et le bonheur se heurtent inévitablement à la perte, à la mort. Et que, seul, l'art peut nous permettre d'exercer un contrôle (tout relatif bien sûr) sur eux. Pour parvenir à ses fins, il ne lésine pas sur les moyens cinématographiques : aparté de l'acteur vers le public, voyages des personnages dans le passé, écran divisé et montrant des scènes séparées, sous-titres contredisant le dialogue, séquences d'animation, etc.
Le résultat obtenu est l'universalité du propos. Nul besoin d'être New-Yorkais, juif, de porter des lunettes (lui), ou d'être attifée comme un as de pique (elle) pour se poser la question du film : « Pourquoi l'amour meurt-il ? Et pourquoi ne peut-on simplement oublier ? ». Car c'est bien de cela qu'il s'agit, et là réside la gravité et l'amertume du film. On rit tout du long du film, sans retenue. Et pourtant, à la fin, quelque chose nous saisit à la gorge, alors qu'Alvy et Annie se retrouvent, chacun accompagné, sous l'affiche symbolique du film Le Chagrin et la Pitié.
Pour le spectateur, il est difficile d'accepter que leur histoire puisse désormais appartenir au passé. Bien sûr, les raisons de l'échec du couple sont compréhensibles. Il a vu Alvy transformer la jeune provinciale naïve, un peu bê-bête et peu sûre d'elle qu'est Annie lorsqu'il la rencontre, en une vraie jeune femme cultivée et désormais équilibrée. Et alors qu'elle prend son envol et la vie, sa vie, à pleines mains, lui reste désespérément figé dans son quotidien, incapable de changer quoi que ce soit à lui-même ou à son monde.
Alors, il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur et écouter Alvy/Woody conclure l'histoire : « C'est alors que m'est revenu cette vieille blague... Vous savez, ce gars qui va chez le psychiatre et dit : « Docteur, mon frère est dingue, il se prend pour une poule ! ». Et le docteur lui répond : « Ben c'est simple... faites-le interner ! ». Et le type dit : « J'aimerais bien, mais j'ai besoin des œufs ». Et bien, moi c'est comme ça que j'ai tendance à voir les relations humaines. Au fond, elles sont totalement irrationnelles, dingues, absurdes… Mais il semble que nous faisons avec parce que la plupart d'entre nous ont besoin des œufs… ».
Distinctions
Oscar du meilleur film, du meilleur réalisateur (Woody Allen), du meilleur scénario (Allen et Brickman) et de la meilleure actrice (Diane Keaton) en 1978.