samedi 12 avril 2014

VU ce soir au CINÉ-CLUB chronique de Mohamed ELKEURTI Président de l'Association 

La Strada 

Je viens d'assister avec le film, "LA STRADA" de Fellini (1954) à une performance d'acteur (actrice plutôt) des plus impressionnantes et des plus émouvantes. Giulietta Masina, sans surjouer, avec seulement des expressions faciales, campe un personnage d'ingénue, légèrement simplette,innocente, tout en nuances. Les mimiques, dignes des plus grandes grands stars du muet, contrebalancent la dimension dramatique du récit qui se termine quand même en tragédie.Giuletta Masina, malgré l'excellent rôle de composition de son partenaire, arrive à faire de l'ombre au géant américain pendant les 3/4 du film. Ce n'est que pendant la dernière partie- où justement "elle" n'est plus présente- qu'Anthony Quinn, brisé, culpabilisant, arrive à se transcender et à crever l'écran avec cette fin rédemptrice sur la plage où il finit par se laisser aller à un déluge de pleurs.