Jeudi 02 mars 2017 au Colisée de Mascara à 18h00
Projection du film"Tu ne tueras point"
Tu ne tueras point
Tu ne tueras point
Desmond T. Doss
Titre québécois | Hacksaw Ridge |
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Titre original | Hacksaw Ridge |
Réalisation | Mel Gibson |
Scénario | Andrew Knight Robert Schenkkan Randall Wallace |
Sociétés de production | Cross Creek Pictures Demarest Media Icon Productions Pandemonium Films Permut Presentations Vendian Entertainment |
Pays d’origine | Australie États-Unis |
Genre | Guerre |
Durée | 131 minutes |
Sortie | 2016 |
Tu ne tueras point (Hacksaw Ridge) est un film de guerre australo-américain réalisé par Mel Gibson, sorti en 2016.
Le film est présenté hors compétition lors de la Mostra de Venise 2016.
Nominé dans six catégories pour les Oscars en 2017, dont meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur acteur, le film remporte deux récompenses : l'Oscar du meilleur mixage de son et celui du meilleur montage.
Sommaire
[masquer]Synopsis
Desmond Doss, fils d'un ancien soldat de la Première Guerre mondiale, veut apporter sa pierre à l'édifice lorsqu'éclate la guerre du Pacifique. En tant qu'objecteur de conscience, il souhaite s'engager mais refuse de tuer ou de porter une arme au combat en raison de ses croyances adventistes. Après de difficiles négociations avec l'armée, il est finalement affecté au poste d'auxiliaire sanitaire.
L'unité de Doss est affectée à la 77ème division d'infanterie et envoyée sur le théâtre de la guerre du Pacifique pour participer à la bataille d'Okinawa.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent de la base de données IMDb.
- Titre français : Tu ne tueras point
- Titre original : Hacksaw Ridge
- Réalisation : Mel Gibson
- Scénario : Andrew Knight, Robert Schenkkan et Randall Wallace
- Direction artistique : Mark Robins
- Décors : Barry Robison
- Costumes : Lizzy Gardiner
- Photographie : Simon Duggan
- Montage : John Gilbert
- Musique : Rupert Gregson-Williams
- Production : Terry Benedict, Paul Currie, Bruce Davey, William D. Johnson, Bill Mechanic, Brian Oliver, David Permut, Tyler Thompson
- Coproducteurs : Gregory Crosby, Steve Longi et Elexa Ruth
- Producteurs délégués : Michael Bassick, David S. Greathouse, Mark C. Manuel, Ted O'Neal, Buddy Patrick, James M. Vernon, Suzanne Warren et Christopher Woodrow
- Sociétés de production : Cross Creek Pictures, Demarest Media, Icon Productions, Pandemonium Films, Permut Presentations et Vendian Entertainment
- Sociétés de distribution : Icon Film Distribution (Australie), Summit Entertainment (États-Unis), SAJE Distribution (France)
- Budget : 40 millions de dollars1
- Pays d'origine : Australie et États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format : couleur
- Genre : guerre, drame historique et biographique
- Durée : 131 minutes
- Dates de sortie2 :
- Italie : (hors compétition - Mostra de Venise 2016)
- Australie :
- États-Unis :
- France :
- Interdit aux moins de 12 ans
Distribution
- Andrew Garfield (VF : Donald Reignoux ; VQ : Gabriel Lessard) : Desmond T. Doss
- Vince Vaughn (VF : Stefan Godin ; VQ : Daniel Picard) : le sergent Howell
- Sam Worthington (VF : Adrien Antoine ; VQ : Gilbert Lachance) : le capitaine J. Glover
- Teresa Palmer (VF : Marie-Eugénie Maréchal ; VQ : Ariane-Li Simard-Côté) : Dorothy Schutte
- Hugo Weaving (VF : Féodor Atkine ; VQ : Jean-Luc Montminy) : Tom Doss
- Luke Bracey (VF : Damien Ferrette ; VQ : Frédérik Zacharek) : Smitty Racker
- Rachel Griffiths (VQ : Mélanie Laberge) : Bertha Doss
- Nathaniel Buzolic (VF : Alexis Tomassian ; VQ : Jean-Philippe Baril-Guérard) : Harold Doss
- Matt Nable (VF : Éric Herson-Macarel ; VQ : Sébastien Dhavernas) : le lieutenant-colonel Cooney
- Milo Gibson (VQ : Louis-Philippe Berthiaume) : Lucky Ford
- Richard Roxburgh (VF : Patrick Béthune ; VQ : Jean-François Blanchard) : le colonel Stelzer
- Ryan Corr : le lieutenant Manville
- Goran D. Kleut (VF : Olivier Cordina ; VQ : Pierre-Étienne Rouillard) : Andy « Ghoul » Walker
- Firass Dirani (VQ : Alexandre Fortin) : Vito Rinnelli
- Luke Pegler (VQ : Éric Bruneau) : Milt « Hollywood » Zane
- Ben O'Toole (VF : Cédric Ingard ; VQ : Olivier Visentin) : le caporal Jessop
- Robert Morgan (VF : Luc Bernard ; VQ : Alain Fournier) : le colonel Sangston
- Nico Cortez (VF : Gilduin Tissier ; VQ : Maël Davan-Soulas) : Wal Kirzinski
- Richard Pyros (en) (VF : Jérémie Covillault ; VQ : Kevin Houle) : Randall « Teach » Fuller
- Ben Mingay (VQ : Thiéry Dubé) : Grease Nolan
- Harry Greenwood : Henry Brown
- Damien Thomlinson : Ralph Morgan
- Rhys Bellamy : Desmond Doss, jeune
- Philip Quast (VF : Patrick Raynal ; VQ : Guy Nadon) : le juge
- James MacKay (VF : Fabien Jacquelin ; VQ : Adrien Bletton) : le procureur
- Desmond Doss (VQ : Hubert Fielden) : lui-même (images d'archives)
- Source et légende : version française (VF) sur RS Doublage3 ; version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca4
Production
Genèse et développement
Distribution des rôles
Tournage
Le tournage débute le 5. Il a lieu en Australie, à Sydney (notamment dans les Fox Studios, le Parc olympique de Sydney), dans les Hautes Terres du sud et à Camden6.
Musique
Hacksaw Ridge
Original Motion Picture Soundtrack
Original Motion Picture Soundtrack
Sortie | 7 |
---|---|
Durée | 53:55 |
Genre | Musique de film |
Label | Varèse Sarabande |
La musique du film est composée par Rupert Gregson-Williams.
La bande originale du film devait initialement être écrite par James Horner8,9, qui avait composé la musique de trois des précédents films réalisés par Mel Gibson (L'Homme sans visage, Braveheart, Apocalypto). Le décès accidentel de celui-ci en juin 2015 oblige le réalisateur à se tourner vers un autre compositeur. Mel Gibson choisit alors John Debney10, qui avait signé pour lui la musique de La Passion du Christ en 2004. Mais un mois avant la première du film au festival international du film de Venise en septembre 2016, la partition écrite par John Debney est finalement rejetée, et Rupert Gregson-Williams se voit confier la tâche de composer en quelques semaines seulement la musique présente dans le film11.
- Liste des titres
- Okinawa Battlefield - 3:59
- I Could Have Killed Him - 2:20
- A Calling - 2:42
- Pretty Corny - 1:44
- Climbing for a Kiss - 3:48
- Throw Hell at Him - 1:59
- Sleep - 2:19
- Dorothy Pleads - 3:17
- Hacksaw Ridge - 4:20
- Japanese Retake the Ridge - 4:37
- I Can't Hear You - 2:55
- One Man at a Time - 2:30
- Rescue Continues - 3:46
- A Miraculous Return - 2:50
- Praying - 5:49
- Historical Footage - 5:00
Sortie
Critique
Aux États-Unis, le film reçoit des critiques plutôt positives. Sur l'agrégateur Rotten Tomatoes, il enregistre 86% d'opinions favorables pour 148 critiques12. SurMetacritic, il obtient une moyenne de 71/100 pour 45 critiques13.
En France, les critiques sont également assez positives. Sur le site Allociné, qui compile 23 titres de presse, le film décroche une moyenne de 3 sur 514. Du côté des avis positifs, Simon Riaux écrit notamment dans Écran large « Mel Gibson nous offre un condensé terrassant de ses thèmes de prédilection ». Dans Mad Movies, Alexandre Poncet le décrit quant à lui comme un « un grand film totalement fou, aux thématiques tranchantes comme un rasoir, qu'on croirait sorti d'un autre temps ». Caroline Vié de 20 minutes souligne la mise en scène de Mel Gibson qui « sidère le spectateur en le poussant au milieu des combats de la Seconde Guerre mondiale ». Dans Le Figaro, Marie-Noëlle Tranchant écrit notamment « Si c'était une pure fiction, on trouverait peut-être exagérée cette formidable antithèse entre la douceur héroïque d'un seul homme et le déchaînement général de la violence. Mais l'histoire est vraie ». Jean Serroy du Dauphiné libéré remarque que l'histoire colle parfaitement aux thèmes chers à Mel Gibson « le grand rachat par la foi, et le pacifisme exalté au milieu d’un déchaînement de violence. La passion d’un homme, après celle du Christ… ». Dans Le Parisien, on peut notamment lire : « Steven Spielberg et son « Soldat Ryan », jusqu'ici détenteurs du record de réalisme en matière de scènes de bataille, sont battus à plate couture »14.
Certains journalistes sont plus négatifs envers le film. Laurent Dijan de Studio Ciné Live regrette que le réalisateur « ne peut s'empêcher, sur la fin, d'en rajouter dans une bondieuserie naïve. Dommage, même si bien des images de cet opéra sanglant continuent de hanter largement après la projection ». Dans L'Obs, François Forestierécrit « Comme dans ses réalisations précédentes, le cinéaste laisse libre cours à sa fascination du sang, son goût de la violence et son obsession du sacrifice. C’est pénible, déplaisant et, franchement, le message évangélique de Mel Gibson, on s’en talque le nombril avec le pinceau de l’indifférence ». Barbara Théate du JDDremarque que « Mel Gibson ne rend pas hommage à ce héros » et souligne le « manque de charisme d’Andrew Garfield (...), le pathos du film et la galerie de personnages secondaires caricaturaux ». Dans Le Monde, Thomas Sotinel écrit quant à lui « Tel l’amateur de beurre, Mel Gibson, réalisateur prosélyte et assoiffé de sang, voudrait, tout en triomphant au box-office, élever l’âme et satisfaire les plus bas instincts du spectateur. Ce tour de force déjà accompli avec La Passion du Christ, il espère le rééditer avec Tu ne tueras point, qui, contrairement à ce que pourrait laisser croire son titre, laisse sur le carreau un nombre colossal de personnages et de figurants ». Jean-Claude Raspiengeas de La Croix écrit notamment « sous prétexte de tirer le portrait d’un objecteur de conscience héroïque pendant la Deuxième Guerre mondiale, le réalisateur signe un film abject et complaisant »14.
Box-office
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
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États-Unis Canada | 66 808 532 $1,15 | En cours | |
France | 542 747 entrées16 | En cours | |
Mondial | 174 901 271 $15 | - | - |
Distinctions
Récompenses
Festival du film de Hollywood : Le festival récompense Mel Gibson dans la catégorie "Réalisateur" 17
Nominations
Anecdotes
- Le film est dédié à la mémoire du compositeur James Horner, décédé en , qui devait initialement composer la musique du film.
source : Wikipedia