Vendredi 6 mars 2015 à la Maison de Culture à 17 h30
Le Ciné Club donne "Carte Blanche" à
Mohammed TAHAR
Un pionnier du Ciné Club de Mascara durant les années 60 et 70
La séance du ciné club de ce soir a été sublime et sublimée par le film
du réalisateur Eisenstein" Le cuirassé Potemkine". En plus de cela,
comme dirait notre ami Mourad, la cerise sur le gâteau a été offerte par
la présence de Mr. Tahar Mohamed qui a présenté et dirigé les débats de
ce chef d’œuvre du cinéma mondial. Mr Tahar est le premier animateur du
ciné club de Mascara et ce dans les années fin soixante et soixante dix
.Sa présence, ses conseils, sa maitrise du sujet ont
fait le ravissement des membres du ciné club de Mascara et des invités
et autres personnes, férus de bon cinéma présents à cette séance. Pour
tout dire la salle était quasiment complète à cette occasion. Les débats
étaient, aussi, d'une facture de qualité. A l'issue de cette séance
une modeste collation a été offerte a tout ce monde en l'honneur de Mr.
Tahar Mohamed, enfant de Mascara, qui était accompagné de sa sympathique
épouse ainsi de leur adorable petite fille. Pour résumer le tout, cette
soirée a été vraiment à la hauteur du film projeté, qui n'a pas démenti
la notoriété qui lui a été attribuée par tous les cinéphiles du monde.
En fin il est a noter que notre ciné club au nom de l’association
culturelle « Emir Abdelkader » dont il relève a offert a Mr Tahar un
diplôme d’honneur que Mr El keurti , Pt de l’association ,a qualifié
cette offrande de « n’avoir pas couté très cher » aux finances de
l’association et que Mr. Tahar a qualifié qu’elle était a ses yeux de «
très grande valeur »quelques photos et une vidéo d’interview suivent.
Arriveront incessamment d’autres photos et de d’autres vidéos
concernant notamment les débats.
M. Tahar a eu la gentillesse de nous présenter le film culte "Le Cuirassé Potemkine"
Le Cuirassé « Potemkine » (en russe : Броненосец
«Потёмкин», Bronenossets « Potiomkine ») est un film soviétique muet réalisé
par Sergueï Eisenstein, sorti en 1925. Il traite de la mutinerie du cuirassé
Potemkine dans le port d’Odessa en 1905, de l’insurrection et de la répression
qui s’ensuivirent dans la ville. Il est considéré comme l'un des plus grands
films de propagande de tous les temps. Il est choisi, en 1958, comme le
meilleur film de tous les temps par 117 critiques internationaux lors de
l’exposition universelle de Bruxelles2. Le film est tombé dans le domaine
public dans la plupart des pays du monde.
Synopsis
Des marins de la flotte russe en
mer Noire discutent dans leur hamac pendant la période de repos. On leur sert
de la viande avariée ; les hommes achètent des conserves et refusent la soupe.
Ils sont rassemblés sur l'arrière du cuirassé et menacés par le commandant.
Certains se ruent vers la tourelle. Les hommes restés sur le gaillard d'arrière
sont recouverts d'une bâche et le commandant donne l'ordre de les fusiller,
mais le peloton refuse de tirer. Les mutins prennent les armes et jettent les
officiers par-dessus bord.
Dans la mêlée, le meneur,
Vakoulintchouk, est mortellement blessé. Son corps est exposé sur un quai du
port d'Odessa et la population se rassemble pour le saluer. Les marins
fraternisent avec les habitants de la ville. Soudain, un régiment de cosaques
avance sur l'escalier qui surplombe le port et tire sur la foule ; les
manifestants fuient dans la plus grande panique. Le navire appareille et va
affronter l'escadre russe ; après une nuit d'attente, au matin, des cris de
ralliement jaillissent des autres navires : « Frères ! Frères !… »
Le film se compose de cinq
parties :
« Les hommes et les vers » (Люди и черви) :
les marins protestent contre le fait de manger de la viande pourrie.
« Drame dans la baie » (Драма на тендре) :
les marins et leur chef Vakoulintchouk se révoltent. Ce dernier meurt
assassiné.
« La mort demande justice » (Мёртвый
взывает) : le corps de Vakoulintchouk est porté par la foule du peuple d'Odessa
venue acclamer les marins comme des héros.
« L'escalier d'Odessa » (Одесская лестница)
: les soldats de la garde tsariste massacrent la population d'Odessa. Dans un
escalier qui semble interminable.
« La rencontre avec l'escadre » (Встреча с
эскадрой) : l'escadron qui a pour tâche de stopper la révolte du Potemkine
refuse les ordres et rejoint les insurgés.
La révolte de l'équipage du
cuirassé Potemkine, le 14 juin (calendrier julien) 1905, pendant la Révolution
russe de 1905, est présenté comme précurseur de la révolution d'Octobre (1917)
et du point de vue des insurgés.
Le cuirassé reproduit, dans le
microcosme de son équipage, les clivages de la société russe et ses inégalités.
L’une des causes de la mutinerie est la question de la nourriture. Les
officiers présentés comme cyniques et cruels contraignent l’équipage à
consommer de la viande pourrie, alors qu’eux-mêmes maintiennent un train de vie
privilégié parmi l’équipage (scène de la vaisselle « Dieu, donne-moi mon pain
quotidien »).
Fiche technique
Réalisateur : Sergueï Eisenstein
Scénario : Sergueï Eisenstein d'après le
récit de Nina Agadjanova-Choutko