jeudi 28 janvier 2016

Jeudi 28 janvier 2016 au Colisée  de Mascara  à 18h30 

  Projection du film  
"Nous nous sommes tant aimés"

Synopsis

Italie1944. Gianni, Nicola et Antonio se lient d'amitié alors qu'ils ont pris le maquis pour combattre les Allemands. Lorsque sonne l'heure de la libération, un monde nouveau s'offre à eux. Militants fervents, pleins de rêves et d'illusions, les voici prêts à faire la révolution.
Alors que tous trois, à des périodes différentes, vont avoir une aventure avec Luciana, aspirante actrice, la vie les sépare après la chute du régime fasciste et l'avènement de la République. Gianni, avocat en quête de clients, épouse Elide, la fille d'un grossier parvenu, puis se retrouve veuf. Nicola, qui se vouait à être critique de cinéma, devient enseignant en province où il abandonne sa famille pour Rome. Antonio restera brancardier dans un hôpital romain mais lui finira par épouser Luciana.
Par hasard, tous trois se rencontrent mais la communication entre eux est devenue bien différente de celle de leur jeunesse : « Nous voulions changer le monde, mais le monde nous a changés ! », déclare l'un des protagonistes…

Fiche technique

Distribution

Récompenses

Autour du film

Par le biais de la participation de Nicola (Stefano Satta Flores) à un jeu télévisé dont les questions portent sur le cinéma, ou encore lorsque les personnages croisent le tournage d'un film, participent à un ciné-club ou à la conférence d'un cinéaste, Ettore Scola tire un coup de chapeau à quelques monuments du cinéma, à savoir Le Cuirassé PotemkinePartie de campagneLa Porte du ciel (La porta del cielo de Vittorio De Sica), Le Voleur de bicycletteMademoiselle Julie (Fröken Julie d'Alf Sjöberg), La Dolce vitaL'Année dernière à Marienbad et L'Éclipse (L'Eclisse d'Antonioni).
Le film est explicitement dédié à Vittorio De Sica.

source : Wikipedia 

jeudi 21 janvier 2016

Jeudi 21 janvier 2016 au Colisée  de Mascara  à 18h00 

  Projection du film  
"Les Sentiers de la Gloire"

Les Sentiers de la gloire (Paths of Glory1) est un film de guerreaméricain de Stanley Kubrick, en noir et blanc, sorti en 1957, inspiré du livre éponyme de Humphrey Cobb paru en 1935.

Synopsis

En 1916, la guerre de tranchées s'est enlisée. En faisant miroiter un avancement, le général de division Broulard incite le général de brigade Mireau à lancer un de ses régiments à l'assaut d'une position allemande très solide, la cote 1102, sans renforts ni préparatifs, et avec peu de préparation d'artillerie. Le régiment du colonel Dax, est repoussé par le feu ennemi au prix de lourdes pertes et doit se replier. Observant la scène et s'apercevant qu'une partie des hommes n'a pas quitté la tranchée, le général Mireau enrage et ordonne de faire tirer au canon sur ses propres positions pour les forcer à attaquer. Son ordre oral, est rejeté par son officier d'artillerie.
Devant ce rejet, le général Mireau traduit le régiment en conseil de guerre pour « lâcheté », souhaitant qu'une centaine des soldats soient fusillés. Le colonel Dax repousse cette initiative qu'il juge révoltante. Finalement, le général Broulard pousse au compromis : seuls trois hommes, un par compagnie, seront jugés.
Le colonel Dax, demande alors l'autorisation au général Broulard de défendre les trois hommes qui seront désignés. Mais tout son talent ne réussit pas à faire fléchir les juges pour qui la sentence ne fait aucun doute : les soldats seront fusillés le lendemain.
En dernier recours, le colonel Dax décide de retrouver le général Broulard, pour lui apporter les preuves que le général Mireau a ordonné à son artillerie de tirer sur ses propres troupes. Cela n'empêche pas l'exécution des trois soldats, mais le général Broulard ordonne une enquête sur les agissements du général Mireau et offre le commandement de la brigade au colonel Dax, croyant que celui-ci a agi par pure ambition. Dax refuse de façon cet avancement, écœuré par le cynisme du général, et s'empresse de retourner auprès de ses hommes.
Il est attiré par les cris et les sifflements de soldats entassés dans un bar. Une Allemande est présentée sur une scène en larmes, moquée par les soldats. Puis elle se met à chanter, les hommes se taisent, émus par la chanson. Ils iront même jusqu'à chanter avec la jeune Allemande. Un nouvel ordre parvient au colonel : les hommes doivent retourner immédiatement au front, mais il leur permet de rester dans ce bar quelques minutes de plus.

Fiche technique

Distribution

Remarque : le doublage a été effectué en 1975 pour sa sortie en salles.

Contexte historique

Ce film s'inspire de plusieurs faits réels. Pendant la Première Guerre mondiale, environ 2 500 soldats français ont été condamnés à mort par les conseils de guerre, dont un peu plus de 600 furent réellement fusillés « pour l'exemple » par l'armée pour des motifs divers (abandon de poste, mutilations volontaires, refus d'obéissance…), les autres ayant vu leur peine commuée en travaux forcés.
Stanley Kubrick s'appuie principalement sur l'affaire des caporaux de Souain où le général Réveilhac aurait fait tirer l'un des ses propres régiments (le 336e régiment d'infanterie) dont les hommes refusaient de sortir des tranchées lors d'un assaut suicidaire contre une colline occupée par les Allemands, avant de faire exécuter quatre caporaux le 17 mars 1915. Ces soldats (trois originaires de la Manche : Théophile Maupas, Louis Lefoulon, Louis Girard ; un d'Ille-et-Vilaine : Lucien Lechat) seront réhabilités en 1934 grâce à l'action de la femme de Théophile Maupas, l'institutrice Blanche Maupas. Un monument, est d'ailleurs toujours visible à Sartilly (Manche) commémorant leur réhabilitation. Pendant la guerre de 1914-1918, la justice militaire était devenue une justice d'exception depuis des décrets d'août et septembre 1914 : le sursis, lerecours en révision, les circonstances atténuantes et le droit de grâce étaient supprimés.
L'épisode du soldat sur une civière qu'on ranime pour le fusiller s'inspire lui d'un autre cas, celui du sous-lieutenant Jean-Julien-Marius Chapelant exécuté le 11 octobre 1914 après une parodie de procès. Gravement blessé aux jambes depuis plusieurs jours, incapable de tenir debout, épuisé moralement et physiquement, le sous-lieutenant Chapelant avait alors été ficelé sur son brancard et celui-ci posé le long d'un arbre pour qu'on puisse le fusiller. Inhumé au bois des Loges dans une fosse commune toujours non identifiée à ce jour du 11 novembre 2012, seul son nom figure au cimetière d'Ampuis où il est né, sa tombe (vide) a été honorée par l'Union des Mutilés et Anciens Combattants qui y ont apposé une plaque de marbre portant l'inscription : « les anciens combattants à leur frère d'armes Jean Julien Marius Chapelant, martyr des cours martiales ». Jean Julien Marius Chapelant a été « déclaré » et reconnu « mort pour la France » par le ministre délégué aux anciens combattants Kader Arif le 31 octobre 2012 et ce geste a été officialisé à l’occasion des cérémonies du 11 novembre3.
Plus qu'un film de guerre c'est un film antimilitariste qui dénonce les comportements de la haute hiérarchie militaire et met en évidence la résistance désespérée d'un homme, le colonel Dax. À la différence du film de guerre classique, l'affrontement, n'est pas entre deux camps ennemis mais entre les officiers généraux et les soldats d'un même camp, les uns jouant leur promotion, les autres leur vie. D'ailleurs on ne voit pas d'Allemands. Ce thème sera repris dans Les Hommes contre, dansUn long dimanche de fiançailles et dans Le Pantalon. Le film britannique Pour l'exemple traite du même sujet dans l'armée britannique.

Accueil du film[modifier | modifier le code]

Le film est projeté à Munich le 4. Il est perçu comme une critique directe de l'armée française, par la cruauté des scènes finales et la satire violente des états-majors français. Il reçoit plusieurs récompenses, dont le prixChevalier de la Barre5.
Sous la pression et la menace de représailles d'associations d'anciens combattants français et belges, le gouvernement français, alors plongé dans les remous de la guerre d'Algérie, proteste auprès de la United Artists et le ministère des Affaires étrangères insiste auprès de la Belgique pour qu'il soit déprogrammé6. Devant l'ampleur du mouvement contestataire, les producteurs du film décident, par auto-censure de ne pas le distribuer en France, et ne demandèrent pas de visa d'exploitation au ministre chargé du cinéma français : si cela avait été le cas, les autorités françaises auraient pu, à ce moment, refuser ce visa. De nombreux pays en Europe, comme la Suisse, refusent de le diffuser7. Ce n'est que dix-huit ans plus tard, en 1975, que le film est finalement projeté en France.

Autour du film


  • Avant d'être retranscrit au cinéma le livre d'Humphrey Cobb fut adapté en 1935 pour Broadway par Sidney Howard, un dramaturge et scénariste connu pour ses opinions de gauche. La pièce fut un échec mais Howard déclara publiquement que le roman méritait une adaptation cinématographique.
  • Le film a été en partie tourné au nouveau château de Schleissheim, enBavière.
  • Le film a utilisé des acteurs américains et des figurants allemands ; comportements et mimiques sont très peu français. Le « Présentez… Armes ! » est allemand.
  • Le numéro du régiment d'infanterie « 701e » n'a pas existé (maximum 418e).
  • Le déroulement du procès devant la cour martiale est d'inspiration anglo-saxonne, plutôt que française. Il n'y a jamais « d'objection » en France pendant un procès.
  • Les casques des poilus mélangent ceux de 1915 et ceux de 1926, les fusils du travelling de la tranchée ne sont pas tous d'époque.
  • La chanson interprétée par la jeune Allemande à la fin du film est Der treue Husar (littéralement « le fidèle hussard »), adaptée en France par Francis Lemarque sous le titre Marjolaine.
source : Wikipedia

jeudi 14 janvier 2016

Jeudi 14 janvier 2016 au Colisée  de Mascara  à 18h00 

  Projection du film  
"La mort de Dante Lazarescu"


La Mort de Dante Lazarescu (Moartea domnului Lazarescu) est un film roumain réalisé par Cristi Puiu, sorti en 2005.

Synopsis
Monsieur Lazarescu, 63 ans, vit dans un appartement avec ses trois chats. Un samedi soir, ce dernier ne se sent pas bien. Jusqu'à l'arrivée de l'ambulance, il essaye d'apaiser son mal avec les médicaments qu'il a sous la main. Puisqu'il n'a plus de pilules, il appelle ses voisins en aide.
Sandu et Miki, les voisins interrompus dans leur activité domestique, se portent à son secours. Ce qui semblait être un mal de tête, causé par l'abus d'alcool, s'avère être une infection plus sérieuse quand M. Lazarescu vomit du sang.
Finalement, l'assistante médicale de l'ambulance arrive. Sentant l'haleine alcoolique du patient, elle lui administre des vitamines et de la glucose mais, après une investigation plus sérieuse, elle décide de l'emmener à l'hôpital suspectant une tumeur au côlon. À l'hôpital, les choses se compliquent...

Fiche technique


Distribution

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Le tournage s'est déroulé à Bucarest, en Roumanie.
  • Le film a concouru en sélection officielle lors du Festival de Cannes 2005 sous le titre La Mort de Monsieur Lazarescu.
  • La Mort de Dante Lazarescu est le premier d'une série de six longs métrages que doit réaliser Cristi Puiu sur les faubourgs de Bucarest.

Distinctions

Récompenses

Nominations


source : Wikipedia 


jeudi 7 janvier 2016

Jeudi 07 janvier 2016 au Colisée  de Mascara  à 18h00 

  Projection du film  
"Diaz-Un crime d'Etat"


Diaz : un crime d'État (titre original : Diaz: Don't Clean Up This Blood) est un film dramatique italo-franco-roumain réalisé par Daniele Vicari, sorti en 2012.

Argument

Le film raconte la façon dont ont été réprimées les émeutes qui ont eu lieu en marge du sommet du G8 de 2001, organisé à Gênes(Italie) et montre plus spécialement l'assaut par la police de l'école Diaz la nuit du 21 au 22 juillet, tant du point de vue des militants que des forces de l'ordre.

Synopsis

À Gênes, en 2001, pendant le sommet du G8, les altermondialistes manifestent pacifiquement dans ce qui est un mouvement de masse sans revendication, demandant simplement justice pour le monde entier. Dans le même temps, une bouteille vide, lancée par un manifestant, s'écrase sur le sol. Des anarchistes duBlack Bloc saccagent la ville, mettent le feu à des voitures et pillent les commerces. au cours des heurts violents, un manifestant, Carlo Giuliani, est tué délibérément par la police.
Le dernier jour du sommet du G8, sous prétexte de la bouteille lancée contre eux, quelque 300 policiers envahissent l'école Diaz, où est établi le centre d'information alternatif mis en place pour le contre-sommet et attaquent délibérément et sans distinction les personnes qui y logent et qui s'apprêtaient à se coucher. L'opération policière est menée contre l'établissement scolaire car les autorités supputent que ce sont des membres violents du Black Bloc qui y résident. Tous sont matraqués, jeunes et vieux, garçons et filles. Même un journaliste italien de droite est frappé sans ménagement. Les violences policières font de nombreux blessés, dont certains graves, et plusieurs dizaines de militants altermondialistes sont arrêtés illicitement pendant trois jours après que les policiers aient monté de toutes pièces des preuves en vue de justifier leur action. Emprisonnés, les manifestants subissent matraquages, humiliations et autres insultes. Les filles doivent se déshabiller et tourner nues sur elles-mêmes devant les policiers.
Les seuls membres du Black Bloc hébergés à l'école Diaz, quatre jeunes, n'étaient pas présents dans l'école cette nuit-là.

Fiche technique

Lieux de tournage

Distribution

Prix et récompenses