jeudi 28 avril 2016

Jeudi 28  avril 2016 au Colisée  de Mascara  à 18h00

 
  Événement à Mascara-Projection du film 


"Mémoires de scènes ذاكرة الأحداث"

En présence du réalisateur, scénariste et certains comédiens





De gauche à droite Mohamed Laouadi , Ahmed Benkamla, Abdallah Aggoune , Abderrahim Laloui et Mohamed Elkeurti


La grande dame du cinéma algérien Farida Saboundji et Mokhtar Ballag


Mohamed Elkeurti (Président du Ciné Club de Mascara) , Mohamed Tahar (membre fondateur du Ciné club) , Farida Saboundji et Abdel Hamid



Scénario : Abderahim Laloui et Ahmed Benkamla
 Réalisation : Abderahim Laloui  
 Production : AARC - Algérie

Rôles : Amel Wahbi (Yousra), Abdellah Aggoune (Azedine), Farida Saboundji (la mère), Mohamed Ourdache (Karim), Faouzi Saichi (Nabil), Zahra Harkat (pilote).



ملخص الفيلم



ينطلق الفيلم من بداية فترة كئيبة عاشتها الجزائر في أوائل التسعينيات تحت آثار العنف.

يشتغل عز الدين بمهنة الصحافة في إحدى المدن الداخلية للبلاد، ويحضر لاقتباس مسرحية " تارتوف المحتال " لموليير لأدائها بالمسرح البلدي.

يساعده في ذلك مجموعة من الأصدقاء الهواة في التمثيل قدموا من آفاق عدة لأداء التمرينات معه.

يحاول رئيس البلدية الحديث العهد بالتعيين منعهم من ذلك، ولتجاهل هذه الوضعية يلتف الأصدقاء حول هدف واحد هو تحقيق حلمهم مهما كان الخطر، ورغم بعض الشكوك التي تراود عددا منهم.
أثناء انشغاله بالمسرحية لا ينتبه عز الدين للقلق الذي يسببه لأولاده وأمه التي تعيش معه.
تحاول زوجته يسرى التي تقوم بأحد الأدوار في المسرحية، المساعدة لضمان السكينة وتهدئة الأجواء داخل الأسرة.
قصة الفيلم تتجاذبها أحداث مسرحية " تارتوف المحتال "  لموليير والحياة اليومية لهذه الفرقة المسرحية الهاوية التي تشهد تقلص حرياتها يوما بعد يوم.
فهل سيتمكن عز الدين وأصدقاؤه من تحقيق حلمهم ؟
بعد شهور عديدة من التحضير، يحل اليوم المنتظر الذي سيتم فيه العرض الأول للمسرحية ...

SYNOPSIS

Nous sommes aux prémices d'une triste période qu'a vécu l'Algérie dans les années 90. Années-marquées par la violence.

Dans une ville de l'intérieur du pays, Azzedine, journaliste de profession, prépare une adaptation de la pièce de théâtre de Molière : "Tartuffe" qu'il veut monter dans le théâtre municipal.

Aidé par un groupe d'amis, tous comédiens amateurs et venus de différents horizons, il commence les répétitions.

Le maire fraîchement élu, tente de les empêcher. Face à cet obstacle, Azzedine et ses amis se serrent les coudes et ignorent la menace qui plane sur eux. Ils ont un seul objectif: arriver à réaliser leur rêve, quelque soit le danger; même si parfois, le doute envahissait les membres de la troupe.

Azzedine pris par les préparatifs de la pièce, ne fait plus attention au stress qui gagne ses enfants et sa mère, qui vit avec lui.

Yousra, sa femme qui joue aussi un rôle dans la pièce, tout en l'aidant et le rassurant, essaie de créer un climat de sérénité au sein de sa famille.

L'histoire du film oscille entre les tartufferies de Molière et la vie quotidienne de cette troupe de théâtre amateur, qui voit disparaître une à une ses libertés.

Azzedine et ses amis réussiront-ils à aller au bout de leur rêve ?

Après plusieurs mois de préparation et de répétition, le grand jour de la générale arrive...


jeudi 21 avril 2016

Jeudi 21  avril 2016 au Colisée  de Mascara  à 18h00

 
  Projection du film  


"Rashōmon"




 
Rashōmon (羅生門) (la porte de Rashō en japonais) est un film japonais réalisé par Akira Kurosawa en1950, d'après la nouvelle de Ryunosuke Akutagawa.

Synopsis

Dans le Japon de l'époque Heian (aux alentours du xe siècle), pendant une guerre civile, quatre versions très différentes d'un crime d'après autant de témoins y compris celui qui l'a perpétré et le fantôme du défunt, convoqué par un chaman.

Fiche technique


Distribution

Commentaires

Le western L'Outrage de 1964 avec en vedette Paul NewmanClaire Bloom et Edward G. Robinson est fondé sur le même scénario.
  • « De la réalité chacun se fait une idée. Dans les discours scientifique et politique, dans les conversations de tous les jours, nous renvoyons en dernière instance au référent suprême : le réel. Mais où est donc ce réel ? Et surtout, existe-t-il réellement ? De toutes les illusions, la plus périlleuse consiste à penser qu'il n'existe qu'une seule réalité. En fait, ce qui existe, ce sont différentes versions de la réalité, dont certaines peuvent être contradictoires, et qui sont toutes l’effet de la communicatio et non le reflet de vérités objectives et éternelles » (Paul WatzlawickLa réalité de la réalité, Seuil, Paris, 1976).
Au premier niveau physique est la réalité matérielle de faits, gestes et paroles du « crime ». Au deuxième niveau physiologique est la réalité sensorielle des images et sonorités perçues. Au troisième niveau psychique est la réalité imaginaire des significations et valeurs conférées aux éléments de la réalité physique déjà orientée et délimitée par la réalité sensorielle de la perception des sons et lumières. Au quatrième niveau symbolique est la réalité culturelle des croyances d'une religion et des règles de conduite d'une morale qui orientent et délimitent les significations et valeurs possibles conférées aux faits, gestes et paroles de la réalité physique déjà filtrée et sélectionnée par la réalité physiologique des perceptions.
Ainsi, une même scène du « crime » se présente en quatre versions différentes après une cascade d'interprétations, de « communications » des différents niveaux de réalité.
Ceci pose le problème du témoignage d'une « scène » dans la sélection des témoins et dans la sélection par le témoin choisi des différentes perceptions, significations et valeurs qu'il a éprouvées « réellement »
D'autre part, un même « fait » physique ne devient « événement » psychique que par ses effets et répercussions dans l'esprit des acteurs et spectateurs des gestes et paroles.
Selon le souhait du réalisateur Akira Kurosawa, la musique du film composée par Fumio Hayasaka est une adaptation japonisée du Boléro de Ravel, ce qui a pour effet de renforcer le caractère cyclique, mais changeant de la narration (Joseph L. Anderson et Donald Richie, The Japanese Film. Grove Press, Inc. New York, 1959. p. 342). D'ailleurs, le déroulement de la musique n'est pas constant : les notes sont absentes au début du film, commencent quand le paysan qui voulait couper du bois entame le récit de sa découverte - leur objectif semble alors celui de servir l'action, en soulignant les passages forts du drame, assez classiquement - puis elles décroissent pour s'assourdir au deuxième témoignage et disparaître à partir du troisième, à mesure qu'on découvre la cruauté et l'abjection des protagonistes. Elles ne reprendront qu'à la fin, comme une légère touche d'espoir quand le paysan prend un nouveau-né délaissé et accepte de s'en occuper.

Remakes

  • The Outrage - L'Outrage, Martin Ritt, 1964, États-Unis
  • U mong pa meung - The Outrage, Pundhevanop Dhewakul, 2011, Thaïlande

Récompenses

jeudi 14 avril 2016

Jeudi 14 avril 2016 au Colisée  de Mascara  à 18h00

 
  Projection du film  


"The Revenant"



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Le film est partiellement adapté du roman Le Revenant de Michael Punke2 et est fondé sur une histoire vraie, celle de l'exploit accompli en 1823 par le trappeur Hugh Glass.
The Revenant est le film le plus nommé aux Oscars 2016, avec douze nominations au total. Il en remporte seulement trois : celui du meilleur réalisateur pour Alejandro González Iñárritu, celui du meilleur acteur pour Leonardo DiCaprio, et celui de la meilleure photographie pour Emmanuel Lubezki, ainsi que trois Golden Globes, dans les catégories meilleur film dramatiquemeilleur réalisateur et meilleur acteur dans un film dramatique 3.

Résumé détaillé

Dans une Amérique profondément sauvage — le territoire septentrional de la Louisiane achetée à la France en 1803, aujourd'hui entre autres les États de Dakota du Nord et Dakota du Sud— un groupe de trappeurs, dirigé par le capitaine et négociant en fourrures Andrew Henry, subit de lourdes pertes lors d'une attaque menée par les Indiens. En effet, alors que le trappeur Hugh Glass ainsi que deux de ses équipiers, dont son fils métis Hawk, chassent un orignal dans les bois, leur campement établi près d'une rivière est brutalement attaqué par des Arikaras qui massacrent sans pitié et pillent le camp. Trente-trois hommes périssent tandis que Glass, Hawk, Henry, John Fitzgerald, Jim Bridger et quelques autres hommes parviennent à prendre la fuite en bateau.
Les trappeurs survivants décident, sur conseil de Glass, de continuer leur expédition à pied, dans les bois, loin de la rivière que les Indiens sillonnent. Des tensions se forment alors au sein du groupe, notamment entre Glass et Fitzgerald, qui semble haïr le fils de Glass en raison de son origine amérindienne. Le groupe établit son campement dans la forêt. Le lendemain, Glass part seul à la recherche de gibier et surprend deux oursons grizzli, mais remarque très vite l'absence de leur mère. Cette dernière, dissimulée dans les hautes herbes derrière Glass, se précipite sur lui et lui inflige de profondes blessures sur tout le corps. Glass parvient cependant à tuer l'ourse en la poignardant, avant d'être découvert par Henry, Fitzgerald, Hawk et Bridger qui le ramènent au campement et tentent de le soigner.
La nuit venue, quelque part ailleurs dans les montagnes, le chef des Arikaras, Elk Dog, réclame armes et chevaux à un groupe de trappeurs canadiens français dirigés par Toussaint, en échange des fourrures volées lors de leur précédente attaque. De leur côté, Fitzgerald, Henry et les autres hommes doivent atteindre le plus rapidement possible le village de Fort Kiowa, mais sont ralentis par Glass, transporté sur un brancard de fortune. Pour écourter ce calvaire, Henry décide d'achever Glass, mais renonce au dernier moment et propose une scission en deux groupes, l'un constitué de Fitzgerald, Hawk et Bridger pour protéger Glass en échange d'une prime, l'autre pour continuer la route jusqu'à Fort Kiowa.
La tension monte entre Fitzgerald et Bridger, qui se révèle extrêmement fidèle à Glass. Fitzgerald tente d'étouffer Glass pour enfin se débarrasser de lui et regagner l'autre groupe. Mais il est surpris par Hawk qui le frappe et appelle Bridger, qui s'était éloigné vers la rivière. Fitzgerald neutralise Hawk et le tue froidement sous les yeux de Glass, impuissant et incapable de parler, avant d'éloigner son corps du campement. Au retour de Bridger, Fitzgerald fait mine de ne pas savoir où est Hawk et affirme qu'il pensait qu'il était avec lui au bord de la rivière.
Le lendemain matin, dès l'aube, Fitzgerald réveille Bridger, lui apprenant la présence d'une vingtaine d'Indiens près de la rivière. Tous deux quittent le campement en abandonnant Glass que Fitzgerald a partiellement enterré. Glass parvient à sortir du trou et à ramper jusqu'au cadavre de son fils. Plus tard, Bridger découvre que Fitzgerald lui a menti et qu'il n'y avait aucun Indien près de la rivière. Bridger le menace alors avec son fusil mais Fitzgerald neutralise le jeune homme. Glass se remet en route, malgré ses lourdes blessures. Il parvient à faire du feu et trouve refuge sous une falaise près du lit de la rivière, mais il est découvert par des Indiens qui l'attaquent. Il prend la fuite à la nage et regagne tant bien que mal la rive.
De leur côté, Fitzgerald et Bridger découvrent un village indien détruit, sans aucun survivant à l'exception d'une femme à qui Bridger offre de la nourriture sans le dire à son partenaire. Après être parvenu à pêcher un poisson, Glass assiste, un peu plus loin, à l'attaque d'un troupeau de bisons par une meute de loups. Un bison est tué, et Glass se retire. Mais durant la nuit, il découvre que les loups ont été éloignés du bison grâce à des feux, par un Pawnee du nom de Hikuc. Ce dernier offre son aide à Glass, lui donne de la chair du bison, le soigne et le transporte sur son cheval. Cependant, peu avant l'aube, Hikuc est capturé et tué par le groupe de trappeurs français. Glass se rend discrètement jusqu'au camp des Français dans le but de leur voler un cheval, celui de Hikuc ayant pris la fuite. Il assiste au viol de Powoqa, une femme arikara qui est la fille du chef indien Elk Dog, que celui-ci recherche activement. Glass sauve cette femme, qui émascule son violeur.
En prenant la fuite, Glass laisse involontairement tomber la gourde gravée de Bridger qu'il avait conservée et, le lendemain, il est attaqué par la tribu indienne et réussit encore une fois à s'échapper. Fitzgerald et Bridger, quant à eux, arrivent enfin à Fort Kiowa, où ils annoncent à Henry la « disparition » de Hawk et la mort de Glass. Un homme blanc se présente aux portes du village et est questionné par Henry et d'autres hommes. Il dépose sur la table la gourde gravée de Glass qu'il dit avoir vu tomber. Tous pensent qu'il s'agit probablement de Hawk qui aurait finalement survécu seul, et se lancent immédiatement, malgré la nuit tombée, à sa recherche. Fitzgerald profite de ce moment pour fuir, comprenant qu'il s'agit de Glass.
Dans la forêt, les hommes trouvent Glass à bout de forces et le ramènent jusqu'à Fort Kiowa où il est soigné et peut enfin révéler la vérité sur ce qui s'est réellement passé avec Fitzgerald. Henry, furieux, recherche Fitzgerald dans le village mais découvre très vite qu'il a pris la fuite en direction du Texas, après avoir volé l'argent du coffre-fort. Henry accepte que Glass l'accompagne. Après avoir trouvé des traces au sol, les deux hommes décident de partir chacun d'un côté pour prendre Fitzgerald en tenaille.
Henry se retrouve face à Fitzgerald, qui le tue. Glass, alerté par le coup de feu, retourne sur ses pas et découvre le corps de Henry. Il se lance à la poursuite de Fitzgerald, et tous deux arrivent sans arme à feu sur le bord de la rivière. Une lutte acharnée s'engage entre les deux rivaux, qui s'affrontent à l'aide d'une dague et d'une hachette. Finalement Glass prend le dessus après avoir mutilé la main de son ennemi. Il livre alors Fitzgerald à la tribu arikara, arrivée sur les lieux durant la lutte, qui l'achève. Les Indiens traversent ensuite la rivière et passent à côté de Glass, qui remarque Powoqa parmi eux. La tribu passe son chemin, tandis que le corps de Fitzgerald s'éloigne dans le cours d'eau. Après le combat Glass, qui marche péniblement dans la neige, est en proie à une hallucination : il voit sa femme (une Indienne pawnee) qui le regarde en souriant et s'en va.
Le film se termine par un regard caméra de Glass, épuisé et définitivement seul dans la neige.

Fiche technique

  • Titre original : The Revenant

Distribution

Leonardo DiCaprio en janvier 2016 à l'avant-première française du film.

Production

Genèse et développement

En , le producteur Akiva Goldsman acquiert les droits du manuscrit non-publié de Michael Punke9. Le Sud-coréen Park Chan-wook est annoncé comme réalisateur, mais quitte ensuite le projet10. Le film est relancé dans les années 2010, avec John Hillcoat à la mise en scène11. Mais il quitte lui aussi le projet, en 12. Le nom du Français Jean-François Richet est alors évoqué pour le remplacer12, mais Alejandro González Iñárritu signe officiellement, en 13.
Cependant, Alejandro González Iñárritu se concentre d'abord sur Birdman, dont le tournage débute en  et qui sort fin 2014.

Distribution des rôles

Plusieurs acteurs ont été pressentis pour le premier rôle, dont Samuel L. Jackson (lorsque Park Chan-wook était sur le projet) et Christian Bale (sous la direction de John Hillcoat)10. Le rôle revient finalement à Leonardo DiCaprio.
Le rôle de Fitzgerald était d'abord promis à Sean Penn, mais il quitte finalement le projet et est alors remplacé par Tom Hardy10.

Tournage

Le tournage débute en . Il se déroule au Canada, notamment dans les provinces de Colombie-Britannique et en Alberta (Calgary), aux États-Unis (Californie, Montana) et en Argentine.
Courant janvier 2015, il est révélé que le film est tourné entièrement en lumière naturelle, ce qui limite les heures de prises de vue par jour.

Perspective historique

Réalité historique

Pour l'historien Gilles Havard« The Revenant reconstitue fort bien tout ce qui relève de la culture matérielle : costumes, équipement de survie, armes à feu, apprêtement des peaux, bateau à quille, fortin, villages amérindiens, etc. »17 En revanche, il relève « quelques anachronismes » eu égard aux préoccupations et aux univers sociaux retranscrits dans le film, ainsi que des« clichés de la culture populaire américaine à l’endroit des étrangers », en particulier francophones17.

Influences cinématographiques

The Revenant s'inscrit dans le genre du film de trappeurs, sous-genre du western américain17. D'autres films sont inspirés de la vie de Hugh Glass, notamment Le Convoi sauvage deRichard C. Sarafian (1971) dont l'historien Gilles Havard estime que The Revenant est un « remake déguisé », n'étant jamais mentionné ni par Alejandro González Iñárritu, ni par les promoteurs du film17. Gilles Havard considère que « The Revenant fait écho en outre à la trame de Jeremiah Johnson : perte des êtres chers, désir de vengeance, final en forme de clôture amérindienne du cycle de la vendetta, etc. »

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