vendredi 30 janvier 2015

Vendredi 30 janvier  2015 à la Maison de Culture  à 17 h30
en hommage à Faten Hamama 
  Projection du film  "El Haram "
Le Ciné Club de Mascara rend hommage à la star du cinéma arabe
فاتن حمامة


Actrice égyptienne, surnommée la grande dame de l'écran arabe. Née en 1931 dans une famille moyenne du Caire. Avec trois frères elle était l'unique fille de ces parents. Elle bénéficiera ainsi d’une petite préférence de la part de son père. Ce dernier avait répondu à une annonce qui recherchait pour un rôle, une fille, de l’âge de Faten.

C’est alors qu'après un casting elle sera retenue par l’équipe du film.
Elle eut ainsi son premier rôle à l'âge de 7 ans en 1939 au côté de Mohamad Abdel Wahab le grand compositeur, musicien, mais également à l'époque, acteur et producteur. On fut tellement satisfait de son interprétation qu'on lui proposera sans cesse des nouveaux rôles. Son père va néanmoins l’empêcher de continuer si jeune à se consacrer au cinéma, et exigera d’elle de terminer d’abord sa scolarité.
Au début de sa carrière surtout, elle tournera de nombreux films avec le réalisateur Azz-Edin Dhoul-Fikar,:
-Abou zayd El-Hillali en 1947.
-Khouloud" (L’éternité), avec Azz-Eddin Dhoul Fikar en 1948.
-Al yatimatan" (Les deux orphelines) avec Fakhir Fakhir, en 1948.
-Korsi el-Itiraf" (Le banc des aveux) avec Youssef Wahbi, en 1949.
-Ana el-Madi (Je suis le passé) avec Imad Hzmdi en 1950.
-Mawiid maâ El-Saâda (Rendez-vous avecle bonheur) en 1954.

Elle tourna ensuite avec le réalisateur Henri Barakat de nombreux films comme :
-Al Iqab (Le châtiment), avec Kamal El-Chanaoui et Mahmoud El-Milijy en 1948.
- Lahn el khouloud (La mélodie éternelle), en 1952.
-Irham doumoui (Pitié pour mes larmes), avec Choukri Sarhane en 1954.
-Doua el karawane (La prière de la couronne) avec Ahmad Madhar , en 1959.
-Al Haram (Le péché) avec Abd-Allah Ghayt, En 1965.

Ses autres films importants:
-Sit El bayt (La maitresse de la maison ) avec Imad Hamdi en 1949.
-Baba Amin avec Hissine Riyad et Kamal El-Chanaoui en 1950.
-Aïcha, avec Zaki Rostom en 1953
-Sirâe fi el-Ouad (Combat dans le fleuve) avec Omar Charif en 1954.
-Lan Abki abden (Je ne pleurais jamais) avec Imad Hamdi en 1957
- Ayamina el hilwa (Nos jours heureux) avec Omar Charif et Abdel-Halim Hafiz en 1955.
-La anam (Je ne dors pas) avec Yahya Chahine, Omar Charif, et Rochdi Abaza en 1957.
- Azaouja eladraa (L’épouse vierge) avec Ahmad Madhar en 1958.
-El layla el-akhira (La dernière nuit) avec Ahmad MAdhar en 1963.
-Rimal Min dahab (du sable en or ) avec Dourid El-Laham en 1966.
-El Houb el-Kabir (Le grand amour) avec Farid El-Atrach en 1967.
-El Khayt elrafie (Le fil précieux) avec Mahmoud Yassine en 1971.
-Afwah wa aranib (des bouches et des lapins) avec Mahmoud Yassine en 1977.
-Dayf ala ichâe (Un invité pour diner) en 1980.
-Laylat el kabd ala Fatima (La nuit où on a arrêté Fatima) en 1984.

Faten Hamama aura tourné dans plus d’une centaine de films et sa carrière s’étend sur plus de 65 ans.
Sur un plan personnel
Malgré l'opposition de son père, en raison de la grande différence d'âge, elle va épouser en première noce le producteur Azz-Eddine Dhoul-Fikar. Ensemble, ils auront une fille Nadia. Ils collaborèrent ensemble sur plusieurs films qui remportèrent un grand succès auprès du public de l'époque:
Lors du tournage du film Combat dans le fleuve en 1954 elle rencontre Omar Sharif dont c’était son premier rôle au cinéma. Sachant que Faten avait eu son mot à dire pour le choix de ces partenaires dans cette production, elle n’avait pas hésité un moment à préférer le débutant, Omar Charif à d’autres commédiens confirmés. Le charme et l’audace du jeune acteur avait réussi visiblement à séduire Faten dès leur première entrevue. Cette intérêt de l’actrice pour Omar Charif va transparaitre dans de nombreuses scènes d’étreintes entre les deux héros. Faten Hamama demandera le divorce à son mari le réalisateur Azz-Eddin Dhoul Fikar qui le lui accordera. Si tôt divorcée elle se remarie avec Omar Charif. Malgré sa séparation du père de sa fille elle continuera malgré tout sa collaboration avec lui pour quelques autres films.
Dans le film "Nahr El-Hob"(Un fleuve d'amour), le réalisateur Dhul-FiKar va même diriger le tournage et demandera à Omar Charif (colonel Khaled dans le film) et à Faten Hamama d’exprimer lors d’une scène de complicité entre les deux personnages davantage leur passions l’un pour l’autre. Pourtant le réalisateur ne put s’empêcher ainsi de retenir ses larmes de douleur en suivant la scène où Faten Hamama et Omar Charif dansaient une valse et se confiaient leur amour réciproque. Dhul-Fikar va ainsi faire preuve de son grand professionnalisme au dépend de ses sentiments.

Dans sa relation avec Omar Charif elle ne fut pas qu’une simple épouse. Elle va s'occuper de la carrière de son nouvel époux, de ses contrats et le choix des films qu'il devait tourner. Le départ d'Omar Charif pour faire carrière à Hollywood et la distance va être défavorable à leur relation.
Plus tard Omar Charif admettra que c'est lui qui proposera le divorce et donna le choix à Faten de rompre ou non leur mariage. Selon l’acteur c’était pour permettre à son ex-femme de refaire sa vie plus facilement, puisqu'elle entamait ses 40 ans. Ensemble ils auront un fils, Tarik Charif.
Son dernier et troisième mariage fut avec un célèbre radiologue Mohamad Abdel-Wahab Mahmoud
Sa dernière apparition à l’écran fut en 2000 dans la série le visage de la lune. Malgré son âge, elle reste toujours une femme active, et participe régulièrement à des manifestations culturelles.
Faten Hamama est décédée à l’âge 84 ans le 17 janvier 2015.
 

vendredi 16 janvier 2015

     Vendredi 16 janvier  2015 à la Maison de Culture  à 17 h
 Projection du film  "Apocalypto "

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Apocalypto est un film sorti en Amérique du Nord le 8 décembre 2006, réalisé par Mel Gibson.

Le film se déroule en Mésoamérique, dans la péninsule du Yucatán, à la fin de l'époque postclassique. Il raconte l'histoire d'un homme qui lutte pour sa vie et sa liberté durant le déclin de la civilisation maya.

Synopsis

Patte de Jaguar est le fils du chef d'une petite tribu forestière. Son destin bascule lorsque leur village est razzié par des guerriers Mayas chargés de rapporter des captifs pour les prochains sacrifices humains de leur cité. Fait prisonnier et emmené de force, Patte de Jaguar fera tout pour survivre et retrouver sa femme et son fils qu'il a cachés pendant l'attaque du village.

Fiche technique


Distribution


Avis de quelques membres du ciné club

Zaghlul Zaghlul « tout système qu'elle qu'il soit il porte en lui ses germes de destructions.....autrement vu tout système cesse d’êtres quand cesseront les conditions qui lui ont donné naissance!.....l'une des causes principales de la fin d'une société organisé, soit de sa dégénérescence, c'est la faillite de son code par le quel elle gère ses conflit internes, d'où son basculement dans la violence pour le règlement de ce déficit........c'est ce que je reproche au film c'est l’absence de cette justification de cette violence!......la violence parait gratuite!....... »

Mohamed Elkeurti « Je ne pense pas que Mel Gibson voulait théoriser sur la fin d'une civilisation. Son but était de fournir une histoire prenante ayant un cadre exotique et potentiellement riche en symbolique historique. Le cinéphile ayant une "âme d'enfant", c'est à dire nostalgique d'un cinéma spectaculaire, épique, visuellement époustouflant est servi; les plus exigeants en matière de respect historique ne le sont pas moins avec ce souci d’authenticité linguistique comme ce fut le cas dans son film "la passion du Christ" où l'araméen (et accessoirement l'hébreu ancien) furent la langue du film). Certains ont déploré un usage excessif de la violence mais là, je crois que Gibson s'est rallié à la thèse qui voit en la débauche de violence ayant caractérisé une certaine époque de la civilisation Maya, une des raisons qui ont précipité la chute de cet empire. L'>Homme Blanc ayant trouvé un terrain fertile pour coloniser cette contrée minée par des luttes intestines et outrepassant des règles éthiques et des codes qui ont dû être au cœur de cette civilisation, nonobstant les rituels sacrificiels et autres us et coutumes. C'est ce que l'on peut aussi comprendre de la citation du début du film attribuée à l'historien William Durant "Une grande civilisation n’est conquise de l’extérieur que si elle est détruite de l’intérieur. » EXCELLENT FILM. »