vendredi 16 janvier 2015

     Vendredi 16 janvier  2015 à la Maison de Culture  à 17 h
 Projection du film  "Apocalypto "

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Apocalypto est un film sorti en Amérique du Nord le 8 décembre 2006, réalisé par Mel Gibson.

Le film se déroule en Mésoamérique, dans la péninsule du Yucatán, à la fin de l'époque postclassique. Il raconte l'histoire d'un homme qui lutte pour sa vie et sa liberté durant le déclin de la civilisation maya.

Synopsis

Patte de Jaguar est le fils du chef d'une petite tribu forestière. Son destin bascule lorsque leur village est razzié par des guerriers Mayas chargés de rapporter des captifs pour les prochains sacrifices humains de leur cité. Fait prisonnier et emmené de force, Patte de Jaguar fera tout pour survivre et retrouver sa femme et son fils qu'il a cachés pendant l'attaque du village.

Fiche technique


Distribution


Avis de quelques membres du ciné club

Zaghlul Zaghlul « tout système qu'elle qu'il soit il porte en lui ses germes de destructions.....autrement vu tout système cesse d’êtres quand cesseront les conditions qui lui ont donné naissance!.....l'une des causes principales de la fin d'une société organisé, soit de sa dégénérescence, c'est la faillite de son code par le quel elle gère ses conflit internes, d'où son basculement dans la violence pour le règlement de ce déficit........c'est ce que je reproche au film c'est l’absence de cette justification de cette violence!......la violence parait gratuite!....... »

Mohamed Elkeurti « Je ne pense pas que Mel Gibson voulait théoriser sur la fin d'une civilisation. Son but était de fournir une histoire prenante ayant un cadre exotique et potentiellement riche en symbolique historique. Le cinéphile ayant une "âme d'enfant", c'est à dire nostalgique d'un cinéma spectaculaire, épique, visuellement époustouflant est servi; les plus exigeants en matière de respect historique ne le sont pas moins avec ce souci d’authenticité linguistique comme ce fut le cas dans son film "la passion du Christ" où l'araméen (et accessoirement l'hébreu ancien) furent la langue du film). Certains ont déploré un usage excessif de la violence mais là, je crois que Gibson s'est rallié à la thèse qui voit en la débauche de violence ayant caractérisé une certaine époque de la civilisation Maya, une des raisons qui ont précipité la chute de cet empire. L'>Homme Blanc ayant trouvé un terrain fertile pour coloniser cette contrée minée par des luttes intestines et outrepassant des règles éthiques et des codes qui ont dû être au cœur de cette civilisation, nonobstant les rituels sacrificiels et autres us et coutumes. C'est ce que l'on peut aussi comprendre de la citation du début du film attribuée à l'historien William Durant "Une grande civilisation n’est conquise de l’extérieur que si elle est détruite de l’intérieur. » EXCELLENT FILM. »


 


vendredi 9 janvier 2015

Vendredi 09 janvier  2015 à la Maison de Culture  à 17 h
en hommage à René Vautier 
  Projection du film  "Avoir 20 dans les Aurès "
Le Ciné Club de Mascara se devait de lui rendre hommage 

      Ce dimanche 4 janvier 2015, René Vautier est mort à l’âge de 86 ans, dans sa Bretagne, un homme de grande valeur. René était un homme de conviction et d’engagement, un artiste généreux.
Il aimait à raconter son départ dans le cinéma comme une décision collective et ce qui serait sa contribution au combat débuté très jeune dans la Résistance. Légende ou non, ce qui est certain ce fut sa fidélité aux combats pour la justice et le respect de l’humain. C’est ainsi que dans Afrique 50, il s’appliquera à dénoncer le colonialisme à une époque où on ne transigeait pas sur la défense de l’empire français. Ce qui lui vaudra sa première condamnation à de la prison. Sa caméra sera ensuite sur tous les fronts : de la guerre d’Algérie aux luttes sociales, des essais nucléaires dans le Pacifique à la marée noire de l’Amoco-Cadiz en Bretagne, sa caméra dénonçait en donnant à voir, tout simplement. Avec humilité, il savait laisser la parole aux acteurs des luttes. Chez lui, pas de discours moralisateur, juste la force des images. René n’aimait pas beaucoup quand on insistait sur la qualité esthétique de ses documentaires comme de ses fictions, il nous laisse pourtant une œuvre majeure.
       C'est un grand ami de l'Algérie et a fortement contribué à la lutte d'Indépendance grâce à son arme LA CAMERA  avant pendant et après le déclenchement de cette guerre,  Citons L’Algérie en flammes, Dzazaïrouna (présenté devant l’ONU). Peuple en marche, vibrant documentaire, sera le premier réalisé par le cinéaste dans l’Algérie indépendante, en 1963. Il collabora à d’autres films, comme L’aube des damnés de Rachedi et Chroniques des années de braise de Hamina.
En 1966, les poursuites étant levées en France, il rentre chez lui, en Bretagne où il crée une coopérative ouvrière de production. Il a réalisé Avoir 20 ans dans les Aurès, primé à Cannes en 1972, qu’une version restaurée permet de voir dans de bonnes conditions dans sa puissance anticoloniale. Si ensuite il se consacra à sa région, il est resté attaché à l’Algérie.

     René Vautier n’est plus, restent ses films. Les donner à voir et à revoir c’est le moyen de poursuivre son combat qui est aussi le nôtre.(Article de l'Humanité du 06 janvier 2015)


vendredi 2 janvier 2015


Vendredi 02 janvier  2015 au Jardin Pasteur  à 17 h

  Projection du film  "12 Years a slave "

 Bande annonce

Twelve Years a Slave ou Esclave pendant douze ans au Québec est un drame historique britannico-américain produit et réalisé par Steve McQueen, sorti en 2013.

Il s'agit de l'adaptation de l'autobiographie Douze ans d'esclavage de Solomon Northup (1853), avec Chiwetel Ejiofor dans le rôle principal, accompagné par Michael Fassbender et Lupita Nyong'o dans des rôles secondaires. Le film se déroule dans l'Amérique des années 1840 et retrace l'histoire de Northup, un homme libre afro-américain (« free negro » en anglais), qui est enlevé et vendu comme esclave dans une plantation de la Louisiane.

En 1841, Solomon Northup est un homme libre qui vit avec sa femme et leurs deux enfants à Saratoga Springs, dans l'État de New York. Il gagne sa vie en tant que charpentier et joueur de violon. Un jour, il est approché par deux hommes, de prétendus artistes, qui le droguent et l'enchaînent avant de le vendre comme esclave. Northup est envoyé par bateau à La Nouvelle-Orléans, où il est appelé « Platt »…..



Fiche technique

Distribution
Récompenses
Après avoir reçu le People's Choice Award du festival international du film de Toronto 2013, il remporte le prix du meilleur film de la plupart des associations de critiques américaines, ainsi que le Golden Globe du meilleur film dramatique, le Critics' Choice Movie Award du meilleur film. Le British Academy Film Award du meilleur film lui est décerné en février 2014, alors que Chiwetel Ejiofor reçoit le BAFTA du meilleur acteur. Le 02 mars 2014, le long métrage a reçu l'Oscar du meilleur film122 ainsi que l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle décerné à l'actrice kenyanne Lupita Nyong'o et meilleur scénario.