vendredi 13 février 2015

Vendredi 13  février   2015 à la Maison de Culture  à 17 h30

  Projection du film  "Snowpiecer"

Bande annonce 

“Snowpiercer, le Transperceneige » est un film de science-fiction américano-franco-sud-coréen écrit et réalisé par Bong Joon-ho, sorti en 2013. Inspiré de la bande dessinée française Le Transperceneige, c'est le premier long-métrage en anglais du réalisateur, soit à peu près 15 % en coréen et 85 % en anglais.
Il a été présenté en avant-première mondiale le 7 septembre 2013 en clôture du Festival du cinéma américain de Deauville.
Synopsis
En 2014, une tentative de géo-ingénierie contre le réchauffement climatique entraine un cataclysme : une glaciation de toute la planète, détruisant la vie et exterminant presque toute l'humanité. En 2031, des passagers enfermés dans un train forcé de rouler continuellement sont les seuls survivants sur Terre. Les habitants des derniers wagons sont contraints de vivre dans la promiscuité et le rationnement. À l'opposé, les habitants des autres wagons vivent dans un environnement relativement luxueux. Le train est dirigé par Wilford, qui est à l'origine du train, et qui réside dans le premier wagon.
Parmi les derniers wagons se trouve Gilliam, un vieil homme très respecté. En effet, peu après la catastrophe, il a sauvé un bébé de personnes souhaitant le manger en se coupant un bras et en l'offrant en échange de la vie du bébé. Le bébé ainsi sauvé est devenu Edgar, qui seconde Curtis dans un projet de révolte contre les habitants des wagons avants. Curtis est une des personnes qui avait voulu manger Edgar. Cette révolte s'appuie sur des messages qui, envoyés par une personne inconnue présente à l'avant du train, sont régulièrement récupérés par Curtis.
Leur première tâche est de libérer Namgoong Minsu, le concepteur des systèmes de sécurité du train, emprisonné avec sa fille Yona. Ils progressent ensuite vers l'avant, de nombreux révoltés meurent au cours de la progression. Arrivés devant le wagon de tête, Namgoong veut ouvrir une porte donnant vers l'extérieur à l'aide d'une bombe. Il pense que le climat s'est réchauffé et désire essayer de vivre à l'air libre. Il en est empêché, et Curtis est amené à s'entretenir avec Wilford. Curtis apprend alors que c'est Wilford lui-même qui était à l'origine des messages guidant la révolte, et qu'il était de mèche avec Gilliam. Leur but était de maintenir un nombre d'humains soutenables pour les ressources disponibles à bord du train. La finalité de la révolte étant alors de tuer 74 % des habitants des wagons arrières, mais un imprévu a permis à Curtis d'arriver jusqu'au wagon de tête. Wilford finit par annoncer qu'il se fait vieux, et propose sa place de dirigeant à Curtis.
Pendant cette discussion, Yona réussit à faire exploser la porte, mais provoque une avalanche qui fait dérailler le train, de nombreux wagons tombent dans un précipice. Elle arrive à s'en extraire, accompagnée par un enfant, et aperçoit au loin un ours polaire : la vie est possible en dehors du train.

Fiche technique
·         Titre international : Snowpiercer
·         Titre français : Snowpiercer, le Transperceneige
·         Réalisation : Bong Joon-ho
·         Scénario : Bong Joon-ho et Kelly Masterson, d'après la bande-dessinée Le Transperceneige de Jean-Marc Rochette et Jacques Lob
·         Direction artistique : Stefan Kovacik
·         Décors : Ondrej Nekvasil
·         Costumes : Catherine George
·         Photographie : Hong Kyung-pyo
·         Montage : Steve M. Choe
·         Musique : Marco Beltrami
·         Production : Park Chan-wook, Lee Tae-hun, Park Tae-jun, Dooho Choi, Robert Bernacchi, David Minkowski et Matthew Stillman
·         Budget : 45 000 000 000 won, soit 39 200 000 de dollars
·         Pays d'origine : Corée du Sud, France, États-Unis
·         Langues officielles : anglais, coréen, version française
·         Genre : science-fiction
·         Durée : 126 minutes

Distribution
·         Chris Evans (VF : Thibaut Belfodil) : Curtis
·         Song Kang-ho : Namgoong Minsu
·         Ed Harris (VF : Patrick Floersheim) : Wilford
·         John Hurt (VF : Pierre Bonzans) : Gilliam
·         Tilda Swinton (VF : Laurence Breheret) : Mason
·         Jamie Bell (VF : Théo Frilet) : Edgar
·         Octavia Spencer (VF : Marie-Madeleine Burguet-Le Doze) : Tanya
·         Ewen Bremner : Andrew
·         Ko Ah-sung : Yona
·         Tomas Lemarquis (en) (VF : Guillaume Bourboulon) : Egg-head
·         Alison Pill (VF : Camille Gondard) : l'institutrice
·         Vlad Ivanov : Franco Elder
·         Luke Pasqualino : Grey
·         Clark Middleton : Painter
·         Stephen Park : Fuyu
·         Emma Levie : Claude

vendredi 6 février 2015

Vendredi 6 février   2015 à la Maison de Culture  à 17 h30
  Projection du film  "Sauf le respect que je vous dois"

« Sauf le respect que je vous dois » est un film français réalisé par Fabienne Godet, sorti en 2005.
Synopsis
Après avoir pris en chasse les trois occupants d'une voiture, un automobiliste s'arrête sur le parking d'un hôtel-restaurant, où il tente de reprendre ses esprits. Il est alors abordé par une jeune femme, qui lui demande de bien vouloir la conduire à la gare... Quelque temps plus tôt. La quarantaine, François Durrieux vit à Nantes avec son épouse, Clémence, et leur fils unique, Benjamin. Cadre supérieur dans une imprimerie locale, il se soumet sans broncher au rythme de travail soutenu imposé par le directeur, Dominique Brunner. Son ami Simon Lacaze, qui refuse de sacrifier sa vie privée, est d'ailleurs le seul employé à oser s'opposer à certaines des directives patronales...
Fiche technique
Distribution
Autour du film
 

 

vendredi 30 janvier 2015

Vendredi 30 janvier  2015 à la Maison de Culture  à 17 h30
en hommage à Faten Hamama 
  Projection du film  "El Haram "
Le Ciné Club de Mascara rend hommage à la star du cinéma arabe
فاتن حمامة


Actrice égyptienne, surnommée la grande dame de l'écran arabe. Née en 1931 dans une famille moyenne du Caire. Avec trois frères elle était l'unique fille de ces parents. Elle bénéficiera ainsi d’une petite préférence de la part de son père. Ce dernier avait répondu à une annonce qui recherchait pour un rôle, une fille, de l’âge de Faten.

C’est alors qu'après un casting elle sera retenue par l’équipe du film.
Elle eut ainsi son premier rôle à l'âge de 7 ans en 1939 au côté de Mohamad Abdel Wahab le grand compositeur, musicien, mais également à l'époque, acteur et producteur. On fut tellement satisfait de son interprétation qu'on lui proposera sans cesse des nouveaux rôles. Son père va néanmoins l’empêcher de continuer si jeune à se consacrer au cinéma, et exigera d’elle de terminer d’abord sa scolarité.
Au début de sa carrière surtout, elle tournera de nombreux films avec le réalisateur Azz-Edin Dhoul-Fikar,:
-Abou zayd El-Hillali en 1947.
-Khouloud" (L’éternité), avec Azz-Eddin Dhoul Fikar en 1948.
-Al yatimatan" (Les deux orphelines) avec Fakhir Fakhir, en 1948.
-Korsi el-Itiraf" (Le banc des aveux) avec Youssef Wahbi, en 1949.
-Ana el-Madi (Je suis le passé) avec Imad Hzmdi en 1950.
-Mawiid maâ El-Saâda (Rendez-vous avecle bonheur) en 1954.

Elle tourna ensuite avec le réalisateur Henri Barakat de nombreux films comme :
-Al Iqab (Le châtiment), avec Kamal El-Chanaoui et Mahmoud El-Milijy en 1948.
- Lahn el khouloud (La mélodie éternelle), en 1952.
-Irham doumoui (Pitié pour mes larmes), avec Choukri Sarhane en 1954.
-Doua el karawane (La prière de la couronne) avec Ahmad Madhar , en 1959.
-Al Haram (Le péché) avec Abd-Allah Ghayt, En 1965.

Ses autres films importants:
-Sit El bayt (La maitresse de la maison ) avec Imad Hamdi en 1949.
-Baba Amin avec Hissine Riyad et Kamal El-Chanaoui en 1950.
-Aïcha, avec Zaki Rostom en 1953
-Sirâe fi el-Ouad (Combat dans le fleuve) avec Omar Charif en 1954.
-Lan Abki abden (Je ne pleurais jamais) avec Imad Hamdi en 1957
- Ayamina el hilwa (Nos jours heureux) avec Omar Charif et Abdel-Halim Hafiz en 1955.
-La anam (Je ne dors pas) avec Yahya Chahine, Omar Charif, et Rochdi Abaza en 1957.
- Azaouja eladraa (L’épouse vierge) avec Ahmad Madhar en 1958.
-El layla el-akhira (La dernière nuit) avec Ahmad MAdhar en 1963.
-Rimal Min dahab (du sable en or ) avec Dourid El-Laham en 1966.
-El Houb el-Kabir (Le grand amour) avec Farid El-Atrach en 1967.
-El Khayt elrafie (Le fil précieux) avec Mahmoud Yassine en 1971.
-Afwah wa aranib (des bouches et des lapins) avec Mahmoud Yassine en 1977.
-Dayf ala ichâe (Un invité pour diner) en 1980.
-Laylat el kabd ala Fatima (La nuit où on a arrêté Fatima) en 1984.

Faten Hamama aura tourné dans plus d’une centaine de films et sa carrière s’étend sur plus de 65 ans.
Sur un plan personnel
Malgré l'opposition de son père, en raison de la grande différence d'âge, elle va épouser en première noce le producteur Azz-Eddine Dhoul-Fikar. Ensemble, ils auront une fille Nadia. Ils collaborèrent ensemble sur plusieurs films qui remportèrent un grand succès auprès du public de l'époque:
Lors du tournage du film Combat dans le fleuve en 1954 elle rencontre Omar Sharif dont c’était son premier rôle au cinéma. Sachant que Faten avait eu son mot à dire pour le choix de ces partenaires dans cette production, elle n’avait pas hésité un moment à préférer le débutant, Omar Charif à d’autres commédiens confirmés. Le charme et l’audace du jeune acteur avait réussi visiblement à séduire Faten dès leur première entrevue. Cette intérêt de l’actrice pour Omar Charif va transparaitre dans de nombreuses scènes d’étreintes entre les deux héros. Faten Hamama demandera le divorce à son mari le réalisateur Azz-Eddin Dhoul Fikar qui le lui accordera. Si tôt divorcée elle se remarie avec Omar Charif. Malgré sa séparation du père de sa fille elle continuera malgré tout sa collaboration avec lui pour quelques autres films.
Dans le film "Nahr El-Hob"(Un fleuve d'amour), le réalisateur Dhul-FiKar va même diriger le tournage et demandera à Omar Charif (colonel Khaled dans le film) et à Faten Hamama d’exprimer lors d’une scène de complicité entre les deux personnages davantage leur passions l’un pour l’autre. Pourtant le réalisateur ne put s’empêcher ainsi de retenir ses larmes de douleur en suivant la scène où Faten Hamama et Omar Charif dansaient une valse et se confiaient leur amour réciproque. Dhul-Fikar va ainsi faire preuve de son grand professionnalisme au dépend de ses sentiments.

Dans sa relation avec Omar Charif elle ne fut pas qu’une simple épouse. Elle va s'occuper de la carrière de son nouvel époux, de ses contrats et le choix des films qu'il devait tourner. Le départ d'Omar Charif pour faire carrière à Hollywood et la distance va être défavorable à leur relation.
Plus tard Omar Charif admettra que c'est lui qui proposera le divorce et donna le choix à Faten de rompre ou non leur mariage. Selon l’acteur c’était pour permettre à son ex-femme de refaire sa vie plus facilement, puisqu'elle entamait ses 40 ans. Ensemble ils auront un fils, Tarik Charif.
Son dernier et troisième mariage fut avec un célèbre radiologue Mohamad Abdel-Wahab Mahmoud
Sa dernière apparition à l’écran fut en 2000 dans la série le visage de la lune. Malgré son âge, elle reste toujours une femme active, et participe régulièrement à des manifestations culturelles.
Faten Hamama est décédée à l’âge 84 ans le 17 janvier 2015.