jeudi 22 décembre 2016

Jeudi 22 décembre 2016 à la Maison de Culture  de Mascara  à 18h00



Projection du film "Le Cercle des poètes disparus"





Le Cercle des poètes disparus





Le Cercle des poètes disparus ou La Société des poètes disparus au Québec (Dead Poets Society) est un film américain réalisé par Peter Weir, sorti en 1989.

Synopsis

En 1959, aux États-Unis, Todd Anderson, un garçon timide, est envoyé dans la prestigieuse académie de Welton (lieu fictif1), dans le Vermont, réputée pour être l'une des plus fermées et austères du pays et où son frère a suivi de brillantes études. Il y fait la rencontre d'un professeur de lettres anglaises aux pratiques plutôt originales, M. Keating, qui encourage le refus du conformisme, l'épanouissement des personnalités et le goût de la liberté. Voulant au maximum suivre la voie nouvelle qui leur est présentée, certains élèves vont redonner vie au cercle des poètes disparus, un groupe d'esprits libres et oniriques, dont M. Keating fut, en son temps, l'un des membres influents. La découverte d'une autre vie va à jamais bouleverser l'avenir de ces étudiants. En effet, les situations des divers personnages ne se prêtent guère à l'exercice de ces libertés récemment découvertes car les mentalités des parents et professeurs n'admettent pas que leur autorité soit remise en question par ces jeunes personnalités tentant de s'affranchir des trop rigides règles de l'époque.

Fiche technique

Distribution

Production

Développement

Tom Schulman s'inspire de sa propre expérience d'enseignant pour écrire le scénario du film6.

Casting

Liam Neeson était envisagé pour le rôle de M. Keating lorsque Jeff Kanew devait être le réalisateur6Dustin HoffmanBill Murray ont également été pressentis. C'est finalement Robin Williams qui sera choisi quand Peter Weir rejoint le projet7.

Tournage

Le film a été tourné à l'école Saint Andrew (en) de Middletown dans le Delaware pendant les vacances de Thanksgiving et de Noël pour ne pas perturber les cours3,1.
Peter Weir a voulu tourner le film dans l'ordre chronologique, pour bien voir l'évolution des liens d'amitié entre les personnages7,6.

Musique

C'est le compositeur français Maurice Jarre qui compose la musique du film. C'est sa quatrième collaboration avec Peter Weir après L'Année de tous les dangers(1982), Witness (1985) et Mosquito Coast (1986)
Liste des titres
  1. Carpe Diem
  2. Neil
  3. To the Cave
  4. Keating's Triumph
  5. Football Training
En plus des thèmes créés par Maurice Jarre, on entend un extrait de la Water Music de Georg Friedrich Haendel, quelques pièces de Ludwig van Beethoven, tel que le thème final du dernier mouvement de la 9e Symphonie (Hymne à la joie), ainsi que le concerto pour piano et orchestre l'Empereur.
Dans la salle de classe, en arrivant devant ses élèves, John Keating siffle le thème principal de l'ouverture 1812 de Tchaïkovsky. Le thème en question est celui de l'hymne Dieu sauve le Tsar, qui fut banni en Russie à l'époque du communisme. L'action du film se déroule d'ailleurs en 1959, à l'époque où les relations entre les Etats-Unis et l'URSS étaient très tendues.

Scènes coupées

Le film a été diffusé deux fois sur CBS durant l'année 1992 (3 janvier et 21 novembre) avec 13 minutes supplémentaires issues de scènes coupées au montage final8 :
  • Après avoir vu la pièce de William ShakespeareLe Songe d'une nuit d'été, dans laquelle Neil Perry a joué, les protagonistes se réunissent à la grotte pour fêter le succès de leur camarade (ramené chez lui par son père), ils sont aussitôt rejoints par John Keating. Par la suite, ils se mettent à danser à l'extérieur (le réalisateur Peter Weir avait d'ailleurs mis de la musique pour motiver les comédiens), au passage Knox et Chris s'embrassent, ce qui confirme davantage qu'ils sont amoureux l'un de l'autre. Cette scène est censée se situer en parallèle avec le suicide de Neil.
  • Les funérailles de Neil dans laquelle Keating exprime ses condoléances à M. Perry. Celui-ci le tient pour responsable de la mort de son fils.

Réception

Le film a été un grand succès commercial, rapportant 235 860 116 $ au box-office mondial (dont 95 860 116 $ aux États-Unis) ce qui le place au cinquième rang du box-office mondial des films sortis en 19899.
Il a été très bien reçu par la critique, recueillant 86 % de critiques positives, avec un score moyen de 7,2/10 et sur la base de 49 critiques collectées, sur le site internetRotten Tomatoes10. Il obtient un score de 79/100, sur la base de 14 critiques, sur Metacritic11.

Distinctions

Sauf mention contraire, cette liste provient d'informations de l'Internet Movie Database12.

Récompenses

Nominations

  • British Academy Awards – 1989 : meilleur acteur (Robin Williams), meilleur réalisateur, meilleur scénario original, meilleur montage

Autour du film



jeudi 15 décembre 2016

Jeudi 15 décembre 2016 à la Maison de Culture  de Mascara  à 18h00



Célébration de la journée du court-métrage 





1. People of nowhere

Dans ce court-métrage, Lior Sperandeo, qui a précédemment réalisé la sériePeople of MumbaiPeople of Nepal et People of Senegal, s’intéresse aux conséquences humaines du conflit syrien et aux déplacements de populations qui en découlent. La vidéo compile des images de personnes que le réalisateur a rencontrées et des scènes qu’il a filmées sur l’île grecque de Lesbos.

2. Then I came by boat

Dans ce court documentaire récompensé, Tri Nguyen se souvient de son enfance et de son départ du Vietnam, pays qui était alors déchiré par la guerre. Il raconte sa traversée de l’océan à bord d’un bateau en bois et la façon dont il a été reçu comme réfugié en Australie.

3. Malak and the boat

Ce premier court-métrage d’animation de la série Unfairy Tales, sorti pour le lancement de la campagne mondiale de l’UNICEF sur la crise des réfugiés syriens, attire l’attention sur les plus jeunes victimes du conflit syrien, qui sont obligées de fuir la guerre. À bord d’un frêle esquif, Malak, 7 ans, explique son périple à travers la Méditerranée.

4- Une vie en suspens

Ce court-métrage raconte le quotidien d’Omar, jeune Somalien de 17 ans vivant dans un camp de réfugiés situé à la frontière tunisienne. Depuis que la guerre a éclaté en 2011, des milliers de réfugiés de Somalie, du Soudan et d’Érythrée qui vivaient en Libye ou y étaient en transit ont été contraints de chercher refuge dans les pays voisins. Ils attendent désormais dans des camps de réfugiés aux frontières tunisienne et égyptienne, sans pouvoir partir ni rester.

5- Lorsque vous n’existez pas

Dans ce court-métrage, le réalisateur imagine un scénario dans lequel les flux migratoires, tels qu’ils sont habituellement perçus en Europe, sont inversés : alors que de violents troubles contraignent des milliers de personnes à fuir l’Europe pour rejoindre l’Afrique, ces personnes sont amenées de force dans des camps de réfugiés et y sont enfermées par les autorités.
Lorsque vous n’existez pas s’inscrit dans le cadre de la campagne d’Amnesty International pour la défense des droits humains des migrants, des réfugiés et des demandeurs d’asile en Europe et à ses frontières.

6- Je suis un migrant

Court-métrage réalisé par David Bouttin dans le cadre du Nikon Film Festival 2015
Projeté au Festival International du court-métrage de Clermont-Ferrand 2015.
A obtenu la Mention Spéciale du Jury.

7-Bon voyage

Un film réalisé par Fabio Friedli

Production : -
Belgique, 2011
6 minutes, VOST

Dessin animé au graphisme épuré, Bon voyage nous plonge en douceur au coeur de l'éprouvant périple d'un migrant clandestin. Des douzaines d’émigrants grimpent sur un camion surchargé. Leur but : investir la forteresse Europe. Lorsqu’ils y parviennent enfin, après un voyage harassant, ils doivent affronter la brutalité d’une autre réalité: le traitement que l’Europe réserve aux réfugiés.

8-Miniyamba

Un film réalisé par Luc Perez

Production : 24 Images Production
France, Danemark, 2012
14 minutes, VOST

Abdu, un jeune malien, décide, comme des milliers de migrants, de partir pour l’Europe. Un voyage périlleux dans le désert pour ce musicien rêveur et humaniste.


9-Rétention

Un film réalisé par Thomas Kruithof

Production : 2425 pRODUCTION
France, 2012
15 minutes, VF

FICTION 
Un Centre de Rétention en France. Mathilde bataille chaque jour pour défendre les droits d’étrangers qui y sont enfermés. Arrive Yuri, ukrainien sans papiers. Commence alors une course contre la montre pour Mathilde, qui va tenter d’empêcher son expulsion.

9- Le Hublot

Cloîtrés dans une cité de la banlieue, Adel et Walid se contentent de la vue sur la mer pour échapper à leur quotidien morose. Un matin, ils découvrent, effarés, l'implantation d'un chantier qui les privera à jamais de leurs seuls moments d'évasion. Leur vie ne sera plus jamais la même.

Un film de Anis Djaad

Algérie, 2011, court métrage, fiction, Couleur, 20'

avec Mehdi Ramdani, Amine Menteser, Hamid Remmas, Idir Benaibouche, Walid Karmiche, Souhila Maalam






mercredi 7 décembre 2016

Jeudi 7 décembre 2016 au Colisée  de Mascara  à 18h00



Projection du film "Le gouffre aux chimères"





Le Gouffre aux chimères (titre original Ace in the Hole, puis retitré The Big Carnival) est un film américain réalisé en 1951 par Billy Wilder; c'est aussi, de tous ses films, celui qu'il préférait.

Synopsis

Charles Tatum est un reporter plein d'ambition et sans scrupules qui s'est déjà fait renvoyer à plusieurs reprises de grands journaux du pays. Au début du film, il travaille pour le journal local d'Albuquerque, mais au bout d'un an il n'a toujours rien eu de sensationnel à se mettre sous la dent. Alors qu'il est envoyé couvrir une chasse au crotale, il apprend qu'un homme est bloqué dans la galerie d'une montagne (qui abrite des tombes indiennes vieilles de quatre cents ans) où il cherchait des poteries et autres bijoux indiens enfouis pour ensuite les vendre à un bon prix.
Heureux de tenir enfin une « vraie histoire » et flairant tout le parti journalistique qu'il pourra en tirer, Tatum décide de faire en sorte : 1. de couvrir l'évènement en exclusivité et 2. très cyniquement, que le sauvetage dure le plus longtemps possible, car comme le sait tout journaliste un peu expérimenté : "bad news sells best" (une mauvaise nouvelle, c'est ce qui se vend le mieux). Cependant, il va perdre peu à peu le contrôle de la situation…

Fiche technique

Distribution


jeudi 1 décembre 2016

Jeudi 1er  décembre 2016 au Colisée  de Mascara  à 18h00



Projection du film "Le voleur de bicyclette"







Le Voleur de bicyclette (titre original : Ladri di biciclette) est un film italien de Vittorio De Sica sorti en1948. Le film retrace l'histoire d'un père de famille pauvre de l'immédiat après-guerre qui s'est fait voler l'outil de travail indispensable à la survie de sa jeune famille, sa bicyclette.
Adapté pour le cinéma par Cesare Zavattini du roman de Luigi Bartolini avec Lamberto Maggiorani dans le rôle du père désespéré et Enzo Staiola dans le rôle de son courageux jeune fils, Le Voleur de bicyclette est considéré comme un des chefs-d'œuvre du néoréalisme italien.

Synopsis

Antonio Ricci, quarante ans, vit dans une banlieue populaire de Rome, à Val Melaina, avec sa femme et ses deux enfants. Au chômage depuis deux ans, il a finalement la chance de trouver un emploi de colleur d’affiches, à condition qu’il ait une bicyclette. La sienne étant gagée au mont-de-piété, Maria, sa femme, y porte trois paires de draps afin de récupérer l’indispensable vélo. Le lendemain matin, il se rend à son travail, accompagné de Bruno, son fils de 7 ans, qui travaille dans une station-service. Ce même matin, alors qu’il a commencé sa tournée, sa bicyclette lui est volée, anéantissant d’un coup tous ses espoirs. Vainement, il se lance à la poursuite du voleur dans les rues de Rome, il doit se résoudre à porter plainte auprès de la police, qui lui laisse peu d’espoir.
Enzo Staiola dans le rôle de Bruno
Le lendemain dimanche, avec son fils, son ami Baiocco et deux autres compères, ils vont au marché aux puces de laPiazza Vittorio, où pourrait se trouver le voleur désirant vendre le vélo. Ils trouvent un vélo qui semble celui d'Antonio auprès d'un revendeur, font appeler un policier pour vérifier le numéro de série mais il ne correspond pas. Après d’infructueuses recherches, Antonio se rend au marché de Porta Portese et aperçoit le voleur en pleine discussion avec un mendiant. Le garçon s’enfuit et le vieux mendiant ne veut rien dire, Ricci le harcèle jusque dans l’église pendant un office destiné aux pauvres. Le vieil homme ne dit rien et Bruno fait des reproches à son père. Ce dernier, excédé, gifle son fils mais il s'excuse immédiatement.
Antonio demande à son fils de l'attendre près d'un pont pendant qu'il recherche le vieil homme, lorsque soudain il entend les cris de gens qui disent qu'un garçon est en train de se noyer. Se ruant sur les lieux, il se rend compte que ce n'est pas Bruno. Antonio propose à Bruno de déjeuner au restaurant, où ils oublient momentanément leurs problèmes, mais en voyant une riche famille se régalant devant un fin repas, il est de nouveau ramené à sa précarité et torturé par la perspective de redevenir chômeur.
Désespéré, Antonio consulte une voyante qui lui dit : « Tu trouveras ton vélo aujourd'hui, ou jamais ». En quittant la maison, le hasard lui fait retrouver son voleur qui se réfugie dans un bordel. Expulsés par les femmes, les hommes du quartier se liguent contre Ricci qui doit s’en aller. Il va chercher un carabinier, qui inspecte l'appartement du voleur, sans résultat, et explique à Antonio que sans témoin pour lui et avec le voisinage comme alibi pour le voleur, il ne peut rien faire.
Désabusé, il erre avec son fils du côté du Stadio Nazionale PNF où a lieu un match de football, tandis qu'à l'extérieur une nuée de bicyclettes attendent leurs propriétaires sur le parking. Il fait les cent pas distraitement alors que Bruno est assis sur le trottoir, son chapeau dans les mains. Il regarde de nouveau le parking et voit la foule de propriétaires récupérer leur vélo dans un flot ininterrompu. Il se dit que le monde est rempli des bicyclettes des autres. Il se remet à faire les cent pas, angoissé et agité, puis donne à Bruno de l'argent pour prendre le tramway et lui demande de l'attendre à Monte Sacro.
Antonio tourne autour d'une bicyclette qui semble abandonnée et, rassemblant son courage, s'en empare, mais il est rattrapé par des passants. Bruno, qui a raté le tramway, revient vers son père. Malmené par les personnes qui l'ont appréhendé, son chapeau roule par terre. Bruno le ramasse et essaye de le rendre à son père. Finalement, le propriétaire, dans un moment de compassion, décide de ne pas porter plainte, il est relâché, par pitié.
Ricci est libre, honteux, tandis que son fils, en pleurs, tient son chapeau dans la main. Ils se regardent brièvement. Antonio retient ses larmes. Bruno lui prend la main et le film se termine sur l'image de ce père qui continue son chemin vers l'inconnu, le bruit, la foule, la rue, l'incertitude du lendemain la plus totale. Ce film est souvent présenté comme l'archétype du néoréalisme italien.

Fiche technique

Distribution

Production

Une scène du film
Le Voleur de bicyclette est l'œuvre la mieux connue du néoréalisme italien, un mouvement initié par Roberto Rossellini en 1945 avec Rome, ville ouverte et qui tente de donner au cinéma un style beaucoup plus réaliste. De Sica vient tout juste de réaliser le très controversé Sciuscià et il est incapable d'obtenir le soutien financier de studios importants pour son film. Aussi il finance son projet lui-même et avec l'aide d'amis1. Son projet est de montrer le chômage et la pauvreté de l'Italie de l'après-guerre. Pour cela, il choisit un roman de Luigi Bartolini comme base générale pour son scénario qu'il co-écrit avec Cesare Zavattini et d'autres1. Suivant les principes du néoréalisme, De Sica tourne seulement en décors extérieurs naturels dans les rues de Rome (aucune scène en studio) et avec des acteurs non professionnels (Lamberto Maggiorani, par exemple, est un ouvrier d'usine). De Sica cherche à recréer un parallèle entre leurs vies réelles et leurs vies à l'écran toujours dans l'optique de plus de réalisme2. De Sica auditionne Maggiorani alors que ce dernier amène son jeune garçon pour auditionner. Plus tard, il auditionne Enzo Staiola, âgé de huit ans, qu'il remarque en train d'aider son père à vendre des fleurs, lors de ses repérages dans les rues de Rome. La scène finale dans laquelle Antonio et Bruno s'éloignent de la caméra en marchant main dans la main est un hommage à de nombreux films de Charlie Chaplin qui est un des réalisateurs préférés de De Sica3.
Parallèlement, il prend des contacts à Hollywood, et notamment avec le producteur David Selznick qui, s'étant déclaré intéressé, veut imposer Cary Grant dans le rôle d’Antonio Ricci. Le réalisateur trouve finalement les moyens nécessaires en Italie et tourne dans les rues de Rome avec des acteurs non professionnels.

Traduction du titre

Les pluriels de ladri et de biciclette dans le titre original étaient particulièrement signifiants : loin de s'en tenir à décrire le parcours d'un seul voleur de bicyclette, le film dressait symboliquement le constat plus global du marasme social de cette Italie d'après-guerre. La question sous-jacente posée par le titre était donc : « l'Italie n'est-elle plus peuplée que de voleurs de bicyclettes ? », une nuance perdue dans la traduction française.[réf. souhaitée]

Commentaires

En cette période d’après-guerre, le néoréalisme s’impose dans une Italie vaincue. Le Voleur de bicyclette, au même titre que Rome, ville ouverte de Roberto Rossellini, est emblématique d’un cinéma qui se veut plus proche de la réalité : tournages en extérieur dans des décors naturels, lumières naturelles, acteurs non professionnels. Consacré à la pauvreté, au chômage et à la vie dans les banlieues populaires, on a parfois conféré à ce film une valeur quasi documentaire.
À sa sortie en Italie, il suscite une polémique, les communistes lui reprochant de n’être qu’une peinture de la vie des classes les plus pauvres sans apporter de propositions, et d’autres lui reprochant son misérabilisme[réf. nécessaire]. Le film connaît un grand succès international. Woody Allen le considère comme le plus beau film de l'histoire du cinéma4.

Récompenses