Vendredi 14 novembre 2014 au Jardin Pasteur  à 17 h
 
Projection du film  "Les 400 coups"
 
Drame de Nationalité Française 1959
 Réalisé par  François Truffaut
 Avec Jean-Pierre Léaud, Claire Maurier, Albert Rémy 
 (1h33min)  
 
 
 Synopsis :
 
 
Largement autobiographique, le film raconte l'enfance difficile d'Antoine Doinel, ses relations avec ses parents, ses petits larcins qui lui vaudront d'être enfermé dans un centre pour mineurs délinquants.
À la fin des années 1950, Antoine Doinel, 12 ans, vit à Paris entre une mère peu aimante et un beau-père futile. Il plagie la fin de La Recherche de l'absolu
 lors d'une composition de français. Le professeur lui attribue la note 
zéro au grand désarroi d'Antoine, qui, en fait, se rappelait 
involontairement le passage qu'il avait lu récemment.
Antoine Doinel éprouve une admiration fervente pour Honoré de Balzac.
 Il lui a consacré un autel, une bougie éclaire un portrait de 
l'écrivain et met le feu à un rideau, provoquant la colère de son 
beau-père. De plus, malmené par un professeur de français autoritaire et
 injuste, il passe, avec son camarade René, de l'école buissonnière au 
mensonge. Puis c'est la fugue, le vol d'une machine à écrire et le 
commissariat. Ses parents, ne voulant plus de lui, le confient à 
l'« Éducation surveillée ». Un juge pour enfants le place alors dans un 
Centre d'observation où on le prive même de la visite de son ami René. 
Profitant d'une partie de football, Antoine s'évade. Poursuivi, il court
 à travers la campagne jusqu'à la mer.
La spirale dans laquelle le jeune Antoine s'enfonce est décrite avec 
sensibilité mais aussi avec fermeté. Elle est rendue d'autant plus 
touchante que le film montre parallèlement la constante bonne volonté 
maladroite du héros. Le spectateur s'identifie aisément à Antoine 
Doinel, avec lequel Jean-Pierre Léaud,
 acteur débutant semble se confondre totalement. Le désarroi affectif et
 la fuite en avant de l'adolescent sont de toutes les époques.
Premier film de François Truffaut et de ce qui sera appelé la Nouvelle Vague, son succès révèle le jeune réalisateur au grand public. Quatre autres films viendront par la suite compléter la saga Antoine Doinel, toujours interprété par Jean-Pierre Léaud : Antoine et Colette (dans le film à sketches L'Amour à vingt ans) en 1962, Baisers volés en 1968, Domicile conjugal en 1970 et L'Amour en fuite en 1979. 
  
 
 
 
          
      
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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